Le compte à rebours est lancé. En validant, lundi 13 mars, le texte relatif au déclenchement du ‘Brexit’, les députés britanniques ont laissé à Theresa May les mains libres pour activer – comme prévu, d’ici la fin mars – l’article 50 du traité de l’Union européenne (UE), première étape des pourparlers de divorce entre Londres et Bruxelles. En fait un saut dans l’inconnu pour les deux camps autour de la table des négociations.
Pour les Européens par exemple, le départ des Britanniques entraînera une perte sèche dans le budget commun. Deuxième contributeur net après l’Allemagne, au coude à coude avec la France, le Royaume-Uni ne versera plus ses 11 milliards d’euros au pot commun. Mais à l’inverse, la note s’annonce salée pour Londres. Les Britanniques ne toucheront plus non plus les 8 milliards de subvention octroyées par Bruxelles.
Selon différentes sources européennes, Bruxelles pourrait en outre exiger jusqu’à 60 milliards d’euros aux Britanniques pour solde de tout compte. Un montant qui correspond aux engagements déjà pris par Londres en termes de contribution au budget de l’UE. Certains responsables outre Manche ont déjà averti que cette enveloppe était exagérément « gonflée »…
Ceci est un extrait de la Lettre confidentielle du MOCI n° 230
diffusée le 16 mars 2017 auprès de ses abonnés
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