Au début de son expansion internationale, Sophie Hallette a travaillé pendant plus de 20 ans sans aucune assurance-crédit. Habitué à se débrouiller seul, le dentellier n’est jamais devenu un chasseur de subventions, d’ailleurs jugées complexes à obtenir. Néanmoins, l’entreprise a pu compter sur le soutien d’Oséo pour maintenir sa trésorerie à flot lors de la crise. En particulier en 2009, pour l’obtention d’une contre-garantie de prêts bancaires. Sinon, le dentellier recourt classiquement à des aides collectives pour être présent sur certains salons internationaux et participer à des missions de prospection financées par Ubifrance.
D’autres leviers sont aussi sollicités, notamment pour l’innovation. Dernièrement, le dentellier s’est équipé d’une machine de rasage (pour éliminer les fils qui dépassent des pièces de dentelle) d’une valeur de 400 000 euros, en partie financée par une avance remboursable d’Oséo.