La livre a poursuivi sa chute, le 4 octobre, en tombant à son plus bas niveau face au dollar depuis 1985 ! Motif de cette inquiétude sur les marchés financiers ? Le discours d’ouverture du congrès des conservateurs prononcé par Theresa May le 2 octobre, annonçant pour d’ici fin mars 2017, l’activation de l’article 50 du traité européen, soit le début de la procédure de divorce entre l’Union européenne (UE) et le Royaume-Uni. Mais au-delà de l’agenda, c’est bien le ton de la Première ministre qui inquiète les investisseurs. Car d’abord opposée à la sortie de son pays du bloc européen, elle se présente aujourd’hui comme favorable à un « Brexit dur » (Hard Brexit), c’est-à-dire sans compromis.
Très ferme sur la nécessité de défendre la souveraineté britannique et de protéger les frontières du Royaume, elle risque en effet de perdre l’accès au marché unique, le pire scénario pour le milieu des affaires…