Alain Taïeb, président du conseil de surveillance du groupe Mobilitas : « En Côte d’Ivoire, beaucoup d’expatriés sont partis, donc les Français, avec la crise (…) Or, on le voit en Afrique, il existe vraiment un savoir-faire français fantastique (…). Des entreprises françaises sont parties à cause du coup de tonnerre et maintenant que le monde entier parle de la Côte d’Ivoire, ils reviennent, certains Français mais beaucoup d’Américains, d’Anglais, de Hollandais. Ça veut dire qu’on est en train de laisser la place qui était une place de maître et de savoir-faire incroyable (…) Des centaines de conteneurs nous arrivent du monde entier, d’entreprises internationales qui viennent investir en Côte d’Ivoire : c’est positif pour le pays mais j’ai un petit regret car on aurait aimé qu’il y ait beaucoup plus de Français qui reviennent ou qui viennent, compte tenu de ce savoir-faire. On a l’impression que parfois en Afrique, on a été là très tôt et on est parti quand il ne fallait pas. Ce n’est pas notre cas ».
Extrait de son intervention lors d’une conférence de presse donnée le 27 septembre à Paris au musée du Quai Branly pour annoncer l’implantation du groupe Mobilitas dont il préside le conseil de surveillance dans les 54 pays du continent africain.
Lire en accès libre sur notre site : Afrique / Mobilité : Mobilitas, première entreprise internationale à être présente dans les 54 pays du continent
Christophe Février, directeur commercial Export chez Laiteries H. Triballat (Rians) : « Nous avons un chemin de croissance ininterrompu ! Le Brexit nous fait souffrir, il y a une vague violente, la grande distribution anglaise ne va pas bien, nous on le voit avec des acteurs comme Tesco, Sainsbury’s, mais nous sommes moins pessimistes pour le CA de 2017 au Royaume-Uni ».
Interrogé par Le Moci dans le cadre d’un dossier Agroalimentaire sur le thème « Innover pour exporter » à paraître le jeudi 13 octobre 2016.
Muriel Pénicaud, directrice générale de Business France : « Alors oui, c’est un maquis, si on ne joue pas ensemble, si on ne joue pas en équipe avec un parcours à l’export. Et, selon elle, aujourd’hui, on est à mi-chemin, il y a encore un peu de boulot ».
Commentaire sur la complexité du dispositif d’appui français à l’export lors de son intervention à une table ronde à la seconde Matinale de la mondialisation organisée par le Medef le 21 septembre sur le thème des réseaux publics et privés d’appui à l’internationalisation des entreprises. Citée dans l’article en accès libre sur notre site : Export / Matinale de la mondialisation : les opérateurs et les entreprises doivent jouer groupés, en réseau