Alain Bentéjac, président du CNCCEF : à propos de « l’articulation entre Business France et les chambres de commerce », « il y a des progrès mais où nous ne sommes pas au bout du chemin ».
Extrait d’un entretien exclusif avec le président du comité national des Conseillers du commerce extérieur de la France (CNCCEF) accordé au Moci pour l’édition 2016 de son Guide des aides à l’export France/Europe, dont nous livrons en avant-première pour les lecteurs de la Lettre confidentielle quelques extraits. Lire : Aides à l’export / PME : les réformes qui ne vont pas assez loin, selon Alain Bentéjac
Matthias Fekl, SE au Commerce extérieur : « Un débat juridique est en cours sur l’automaticité, ou non, de l’octroi du statut d’économie de marché au bout de quinze ans avec une échéance qui est fixée au mois de décembre de cette année ».
Propos tenus à propos de la question de l’octroi à la Chine d’un statut d’économie de marché à l’OMC lors d’une audition devant les députés des commissions des Affaires étrangères et des Affaires européennes, le 11 mai. Pour Matthias Fekl, le vrai débat porte sur la problématique des instruments de défense commerciale, qui permettent notamment à la France de défendre son industrie sidérurgique : « Comment l’Union européenne, demain, pourra-t-elle continuer à mettre en œuvre des instruments de défense commerciale et de lutte anti-dumping face à la Chine, mais aussi face à tous les autres pays avec lesquels cela se pose ».
Lire sur ce sujet au sommaire de la Lettre confidentielle d’aujourd’hui : Chine / Statut d’économie de marché : les eurodéputés tracent leur ligne rouge. Et, sur l’audition du secrétaire d’État : Libre-échange / UE : comment M. Fekl précise au député J-P Bacquet la position française sur le TTIP
Marcel Denieul, président du salon Space : » Il ne s’agit pas de se définir par rapport à la Commission européenne, il s’agit de savoir de quelle politique agricole commune le Grand Ouest a besoin. On est au départ de la réforme de la Pac et on sait qu’à la fin de l’année les premiers papiers seront écrits par la Commission européenne et qu’à partir de là il sera difficile de faire bouger un point, une virgule. On sait que la boîte de Pandore de la réforme a déjà été bien ouverte par certains pays et le Grand Ouest veut, en ce qui le concerne, faire aussi entendre sa voix avant qu’un bout de la Pac soit déjà écrit « .
Propos tenus en réponse à une question du Moci sur la conférence sur la Pac qui sera organisée pendant le 30e Space à Rennes et, plus particulièrement, sur l’objectif premier de cette conférence : » attaquer la Commission européenne ? « , » contribuer encore plus à ouvrir la boîte de Pandore ? « . Lire aussi au sujet du prochain Space l’article paru sur le site du Moci, en accès gratuit : Élevage / Export : le Space s’internationalise malgré le salon allemand Eurotier
Philippe Gautier, directeur général de Medef International : » S’agissant de l’Iran, les Américains maintiennent l’ambiguïté qui empêche les banques européennes de bouger. Il y a quelques pistes pour quelques banques sur de petits marchés. Aux États-Unis, toute évolution semble coincée, il ne va rien se passer au Congrès vraisemblablement jusqu’aux élections. Nous cherchons des solutions avec les fédération française et européenne des banques et des négociations sont en cours avec le Trésor américain « .
Propos tenus le 11 mai à l’occasion du déjeuner de presse sur le voyage du président du Medef Pierre Gattaz au Moyen-Orient, à la tête d’une délégation d’entreprises (lire au sujet de déplacement en Israël, dans les Territoires palestiniens et en Jordanie l’article de la LC de cette semaine : Moyen Orient / Export : pour les patrons français, Israël est « technologiquement incontournable ».)
Pierre Gattaz, président du Medef : » Il y a un lien entre le pacte de responsabilité et l’export et la loi travail El Khomri et l’export. Nous souhaitons la poursuite du pacte de responsabilité qui permet de diminuer le coût du travail, les charges pour que les PME dégagent des marges pour exporter. Par ailleurs, il faut aller chercher la croissance, ne pas l’attendre, il faut créer de l’emploi et, pour cela, les projets export sont très forts, très puissants, puis çà devient rien après et çà revient. Il faut donc rendre les PME agiles, qu’elles puissent se doter d’expertises uniques, de contrats uniques, de clients uniques pour s’adapter, pour créer de l’emploi en France, car l’autre possibilité, c’est de faire à l’extérieur de l’Hexagone. Ma société Radiall (solutions d’interconnexions) a, elle, créé 1 500 emplois hors de France, mais aussi 600 à l’intérieur « .
Propos tenus le 11 mai à l’occasion du déjeuner de presse sur le voyage du patron des patrons français au Moyen-Orient, à la tête d’une délégation d’entreprises (lire au sujet de déplacement en Israël, dans les Territoires palestiniens et en Jordanie l’article de la LC de cette semaine : Moyen Orient / Export : pour les patrons français, Israël est « technologiquement incontournable »).