Lorsque les entreprises ou un particulier estime qu’un préjudice grave risque de leur être occasionné par un acte ou une décision communautaire, ils peuvent demander en référé à la Cour dans le cadre d’un recours porté devant elle, qu’elle statue en adoptant des mesures provisoires ou en repoussant l’exécution de l’acte attaqué (sursis à exécuter)
Il appartient au requérant d’apporter la preuve qu’un préjudice grave et irréparable va lui être causé. Dans l’éventualité où la Commission introduit le recours, à la suite d’une plainte déposée par l’entreprise, c’est à elle d’apporter la preuve du caractère urgent de la demande et de l’imminence du préjudice.
Remarque : Lorsqu’un particulier ou une entreprise entame un recours contre un acte communautaire, il doit demander le sursis à éxécution pour éviter qu’il lui soit reproché de ne pas avoir appliqué les dispositions de l’acte incriminé.