Pascal Lamy, ex. directeur de l’OMC : «Il faut commencer par ce qui est le plus facile, établir un calendrier, et laisser pour plus tard ou jamais les sujets les plus difficiles», type OGM. En Europe, a-t-il rappelé, «les Européens convergent depuis 30 ans : 80 % du chemin est fait sur les biens, 40 % sur les services…»
C’est le conseil donné par l’ancien directeur général de l’OMC aux négociateurs du TTIP (Transatlantic Trade and Investment Partnership) en matière de coopération/convergence réglementaire lors du premier séminaire organisé par le Medef, le 19 avril, sur le projet de traité de libre échange UE/Etats-Unis. Lire à la Une de la Lettre confidentielle : TTIP / Libre échange : du patronat au gouvernement, le consensus français contre un « accord au rabais »
François Hollande, président de la République : « Vous avez également veillé à protéger les investissements étrangers, c’est la condition même pour qu’ils puissent être plus nombreux. Vous avez aussi, par la Banque centrale égyptienne, défini une politique de change, c’était là encore une condition indispensable pour assurer le développement des échanges. Reste la question de la convertibilité de la livre qui est essentielle pour beaucoup d’entreprises. Puis il y a une stratégie que vous avez proposée et dans laquelle les entreprises françaises veulent s’inscrire. Cette stratégie c’est d’assurer votre autonomie énergétique, c’est d’avoir des infrastructures qui correspondent à l’ampleur de votre population et c’est également de pouvoir construire des villes durables, sobres en consommation énergétique et également agréables à vivre, qui anticipent par rapport aux choix technologiques ».
Extrait du discours d’ouverture de François Hollande lors du forum économique franco-égyptien, en marge de sa visite officielle en Égypte les 17 et 18 avril. Lire également en accès gratuit sur notre site : France / Égypte : ce qu’il faut savoir des accords signés pendant la visite du président Hollande
Jean-Pascal Tricoire, P-dg de Schneider Electric : « L’Afrique a d’énormes besoins dans les domaines des infrastructures, de l’agriculture, de la santé ou de l’énergie. C’est une véritable opportunité pour les entreprises françaises de profiter des financements chinois en Afrique. Mais il y a aussi des inquiétudes à travailler ensemble avec les risques potentiels de concurrence. Les entreprises chinoises n’ont pas forcément les solutions qui répondent aux normes et aux attentes des pays africains. Il y a donc là une complémentarité évidente entre nous. »
Cité par un article du Monde.fr relatant le dernier Forum d’affaires France-Chine-Afrique organisé à Pékin le 12 avril par le comité France-Chine du Medef, que préside aussi Jean-Pascal Tricoire.
Rolf Alter, directeur de la Gouvernance publique et du développement de l’OCDE : « La contrefaçon est une menace pour l’innovation et pour les économies à court terme mais aussi à moyen terme. Les échanges illicites et les recettes qu’ils génèrent risquer de miner les fondements des institutions publiques ».
Propos tenus à l’occasion de la présentation du rapport « Trade in Counterfeit and Pirated Goods : Mapping the Economic Impact ». Lire aussi sur notre site www.lemoci.com : Contrefaçon / International : tous les pays sont coupables, la Chine en tête selon l’OCDE