Hub régional disposant d’une façade maritime, la Côte d’Ivoire se dote d’un réseau dense d’infrastructures. À côté de l’autoroute Abidjan-Yamoussoukro et de la côtière, elle aménage aussi des liens vers les pays limitrophes, comme le Burkina Faso, le Niger et le Mali. C’est ainsi que la Sitarail exploite la voie de chemin de fer, menant du port de la capitale économique à Kaya, au nord de Ouagadougou, la filiale de Bolloré prévoyant de la prolonger jusqu’à Dori. Des voyageurs comme des marchandises sont ainsi transportés entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso.
D’une longueur de 1 210 kilomètres, la ligne doit être réhabilitée pour un montant de 396 millions d’euros. Deux autres voies doivent être construites : entre San Pedro et Zérécoré en Guinée, via Man ; le premier tronçon jusqu’à Man (350 km) nécessiterait 762 millions d’investissement, le second (151 km en Côte d’Ivoire) 193,6 millions d’euros.
De Man, la voie ferrée doit être ensuite prolongée jusqu’à Odienné, cité du nord qui doit, en outre, être reliée par route à Korhogo, grâce à un financement de la Banque islamique de développement (BID) de plus de 100 millions d’euros pour le tronçon manquant entre Odienné et Boundiali. Le deuxième projet, de Ouangolan à Boubouni (86 km en Côte d’Ivoire), reviendrait à 365,8 millions d’euros.
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