Le succès est toujours au rendez-vous des BTS Commerce international (CI) ! La tendance à la hausse du nombre d’élèves, amorcée depuis maintenant 4 ans se poursuit. À la rentrée 2015, la filière comptait 200 inscriptions supplémentaires par rapport à 2014, avec 10 000 étudiants.
Quant au taux de réussite national à l’examen établi d’après les résultats à l’examen de juin 2014, il renoue avec le niveau atteint à l’examen de juin 2011. À 88,5 %, il est en progression de quatre points par rapport à l’année dernière.
Précisons que ce taux de réussite est calculé d’après les résultats fournis par la DEPP (Direction de l’évaluation, de la prospective et de la performance). Il repose sur les données de 185 établissements publics et privés ayant accepté la diffusion de leurs résultats – sur 310 établissements répertoriés – et présentant un nombre de candidats significatif. Beaucoup d’organismes présentent très peu de candidats à l’examen et ce sont souvent ceux qui obtiennent les moins bons résultats.
Dans ce palmarès du Moci, 55 établissements se distinguent par un taux de réussite de 100 %. Un chiffre record depuis la première édition du palmarès. « Les familles sont effectivement attentives à ces chiffres, mais ils ne disent rien du devenir des étudiants dans le commerce international, ce qui reste pour moi le point essentiel », nuance toutefois Michel Guillermic, professeur du BTS CI du lycée Marguerite Yourcenar du Mans. Sa formation accueille pour moitié des bacheliers généraux et pour moitié des bacheliers issus de la filière technologique, tertiaire ou industrielle, aux côtés de quelques bacheliers professionnels. « Il est encourageant de constater que ces deux profils réussissent », poursuit-il.
Dans son lycée au moins 3/4 des élèves continuent leur formation, en licence professionnelle et en école de management notamment. Un chiffre qui reflète bien la tendance nationale, qui se situe entre 60 et 70 % de poursuite d’études.
« Cette poursuite d’études n’est pas la finalité du BTS CI. Afin que nos élèves ne perdent pas leur spécialisation en commerce international, nous leur conseillons de choisir des filières complémentaires : les achats par exemple, puisqu’ils ont une dimension internationale », poursuit Michel Guillermic.
Bastien Bezin, lui, s’était inscrit en BTS CI dans l’idée de travailler rapidement. « Trouver un emploi spécialisé dans le commerce international s’est révélé difficile car les entreprises exigeaient une expérience professionnelle que je n’avais pas. J’ai travaillé quelques mois comme chargé de clientèle au sein d’une banque et me suis inscrit à la rentrée suivante dans la licence professionnelle Métiers du commerce international de l‘IAE de Lille », explique le jeune homme.
C’est à la suite de son stage qu’il a été recruté en 2013 dans une société qui accompagne les PME à l’international. D’abord assistant sédentaire, il fait désormais de la prospection à l’étranger.
De manière générale, les jeunes diplômés qui intègrent le marché de l’emploi débutent souvent comme assistants commerciaux sédentaires, notamment chez les transitaires.
Gaëlle Ginibrière
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