Guide 2016 des formations : le Palmarès des IAE (bac +5)

Rattachés à des universités, les 32 Instituts d’administration des entreprises (IAE) proposent des formations de niveau licence à doctorat en passant par le master dans 30 filières de management et se prévalent de 1 000 partenariats internationaux et le doctorat. La majorité des formations sont cependant des Masters 2. Tous programmes confondus, ils accueillent 47 000 étudiants et ont diplômé jusqu’ici 450 000 étudiants.

La parole au n°1

Patrick Rousseau, responsable pour l’IAE d’Aix-en-Provence du Master IMMIT

« International, le Master in Management of international technology (IMMIT) l’est à plusieurs titres. D’abord par son public, dans lequel nous avons compté jusqu’à 14 nationalités, essentiellement européennes, dont assez peu de Français. Ensuite par les partenaires qui le proposent puisqu’il s’agit d’un consortium proposé par trois partenaires européens : Turku en Finlande, Tilburg aux Pays-Bas et l’IAE d’Aix. D’une durée de deux ans, le programme est dispensé successivement sur le campus des trois universités. L’autre particularité de ce master est de former des professionnels qui interviendront à l’interface entre le monde du management et le monde des systèmes d’information (SI), les SI venant en appui du développement international des entreprises. Le premier semestre à Aix-en-Provence est très orienté sur les enjeux en management avec un peu de système d’information. Le deuxième semestre en Finlande est beaucoup plus centré sur ce second aspect. Le troisième semestre aux Pays-Bas est un vrai travail d’intégration – et pas seulement de superposition – des deux disciplines, avant un semestre de stage. Les étudiants que nous sélectionnons ont d’ailleurs une première formation dans l’une ou l’autre de ces matières. Les débouchés concernent essentiellement les grandes entreprises internationales à qui se pose une vraie problématique des SI, contrairement aux PME-PMI qui sont souvent limitées dans leurs outils et leurs démarches. En tout cas, leur demande est très forte ».

Gaëlle Ginibrière