Emmanuel Macron, ministre de l’Économie, industrie et numérique : « Nous sommes inscrits dans un processus, celui de Minsk, qui scande les relations entre la Russie et l’Union européenne, entre autres (…) Mais il y a des relations qui ont commencé bien avant, qui doivent se poursuivre parce que l’objectif de ce processus c’est le retour à la normale. Et l’objectif que nous partageons toutes et tous, c’est de pouvoir lever à l’été prochain les sanctions, parce que ce processus aura été respecté »
Déclaration du ministre français de l’Économie, de l’industrie et du numérique lors de son déplacement en Russie, les 24 et 25 janvier, dans le cadre de la relance des relations économiques entre les deux pays, citée par une dépêche de l’AFP reprise par la presse française. Emmanuel Macron intervenait le 24 janvier devant la communauté française, dans l’enceinte de l’ambassade de France, et faisait référence aux accords de paix signés début 2015 dans la capitale biélorusse pour mettre fin au conflit dans l’Est de l’Ukraine.
Gilles Kepel, professeur des universités à l’Institut d’études politiques de Paris : » A 120 dollars, Deach est riche, mais à 27 dollars il ne reste plus grand chose et les puits sont bombardés… Mais à 27 dollars, c’est aussi l’ensemble du Moyen-Orient qui se retrouve dans une mauvaise situation. Et à cet égard, je suis très préoccupé par l’avenir de l’Arabie saoudite. Le régime a rationalisé ses choix. Les deux jeunes princes, l’un quadragénaire, l’autre trentenaire, ont placé des hommes à eux. Ils son pressés, ont les dents qui rayent le parquet. Il ont cassé à l’intérieur du régime, taillé dans la succession. Est-ce que le salafisme va s’essouffler ? « .
Propos tenus le 26 janvier, lors du colloque Coface-risques pays 2016. Lire aussi dans la Lettre confidentielle : Echos du colloque Coface : Pétrole, jusqu’où et jusqu’à quand la chute des prix ? et en accès gratuit sur notre site : Conjoncture / Risque pays : les émergents dans l’œil du cyclone avec une nouvelle vague de déclassements par Coface
Bei Xu, global strategist chez Exane Derivatives : » de plus en plus de touristes chinois se rendent au Japon et ils ramènent des produits japonais, comme les cuiseurs de riz. Ces produits sont cinq fois plus chers que dans leur pays, mais ils achètent quand même, car il n’y a pas suffisamment d’offre d’intermédiaire en Chine « .
Propos tenus au Carrousel du Louvre, le 26 janvier, lors du colloque Coface-risques pays 2016. Lire aussi dans la Lettre confidentielle : Echos du colloque Coface : Pétrole, jusqu’où et jusqu’à quand la chute des prix ? et en accès gratuit sur notre site : Conjoncture / Risque pays : les émergents dans l’œil du cyclone avec une nouvelle vague de déclassements par Coface