Matthias Fekl, S.E au Commerce extérieur : « cette année, le déficit commercial sur les biens devrait s’élever à environ 40 milliards d’euros, contre 58 milliards en 2014, principalement grâce à la baisse du prix du pétrole. Depuis 2011, le déficit s’est réduit de 45 % ».
Extrait d’un entretien accordé aux Echos, à l’occasion de la présentation de son Rapport 2015 sur la « stratégie du commerce extérieur de la France et la politique commerciale européenne ». lire également notre Alerte confidentielle du 9 décembre : Commerce extérieur : ce qu’il faut savoir du “Rapport Fekl”
Carsten Brzeski, économiste chez ING : « pour la première fois depuis des années (les États-Unis) vont finir l’année en position de numéro un, devant la France ».
Cité par un article du figaro.fr annonçant que la France, qui n’est plus que le troisième pays fournisseur de l’Allemagne, s’est aussi fait détrônée par les Etats-Unis comme premier débouché commercial de l’Allemagne à l’export selon les statistiques du commerce extérieur allemand sur neuf mois (janvier septembre).
Fabrice Rocchi, responsable Arbitrage agroalimentaire-distribution de Coface : » Le marché du vin n’étant pas assez mâture en Chine, la sinistralité est plus forte qu’aux États-Unis ou en Europe. Cette sinistralité n’est pas monstrueuse, même s’il y a une montée des retards de paiement depuis mars-avril, en raison essentiellement du ralentissement de l’économie du géant asiatique. Et aujourd’hui, si je me contentais d’une analyse financière des acheteurs, trois quarts des dossiers seraient refusés, mais nous tenons compte aussi de la situation macroéconomique du pays et de la volonté des acteurs, les clients que nous accompagnons et qui veulent aller sur ce marché « . Propos tenus, le 9 décembre, à l’occasion d’un focus de Coface sur le vin par un arbitre de l’assureur-crédit export, selon lequel l’établissement français dans ce secteur d’excellence de la France » traite pour environ un tiers des 10,8 milliards d’exportations annuelles « .
Serge Michaïlof, chercheur à l’Iris et enseignant à Sciences Po : » On assiste à une dégradation de sols au Sahel, due aux pratiques locales. le Niger a un programme de restauration des sols de 300 000 hectares. On peut effectivement restaurer des sols sur une grande surface. Mais il y a 10 millions d’hectares à restaurer au Niger « . Propos tenus, le 9 décembre, pendant la table ronde organisée par le Conseil français des investisseurs en Afrique (Cian), dans le cadre de Land of Africa Business (Lab), évènement destiné aux entrepreneurs du continent à l’occasion de la Cop 21 (XXIe édition de la Conférence des Nations Unies pour les changements climatiques)