Ces analyses, exclusives pour Le Moci, sont tirées d’outils de datamining mis au point par la société TAC ECONOMICS pour détecter les changements à venir, positifs ou négatifs, de l’environnement économique et financier.
Inde
La situation économique et financière continue de s’améliorer avec des perspectives de croissance favorables pour 2015 et 2016 (autour de 7,5 %), soutenues par des réformes structurelles, la chute des prix du pétrole et l’assouplissement de la politique monétaire qui supportent la consommation privée et l’investissement. L’ouverture aux investissements directs étrangers (assurance, défense…) et la hausse des dépenses publiques d’infras-tructures ont permis de restaurer la confiance des investisseurs.
Mexique
L’accélération à venir de la croissance (2,8 % en 2016 contre 2,3 % en 2015) est portée par le dynamisme du marché américain et un peso toujours très compétitif. Le pays continue d’attirer les investisseurs étrangers, le secteur manufacturier captant plus de 50 % des investissements. On ne peut toutefois exclure des reports de certains projets dans le secteur public compte tenu de la baisse des cours du pétrole et des incertitudes liées au resserrement monétaire américain.
Sénégal
L’amélioration sensible des notations de risque se traduit par une nette accélération de la croissance (au-delà de 5 % pour 2015 et 2016) soutenue par le lancement de grands projets d’investissements qui profiteront aux secteurs de la construction et du commerce. La mise en place progressive du Plan Sénégal Émergent (PSE – infrastructures et reformes structurelles) devrait renforcer les institutions et la gouvernance et, avec l’appui du FMI, promouvoir l’amélioration de l’environnement des affaires.
Turquie
Le contexte d’incertitudes lié aux tensions politiques et sociales (attentat à Ankara, engagement militaire contre le PKK, élections législatives le 1er novembre prochain) continuera à peser négativement sur l’activité en 2016, ainsi que sur la Livre turque, en dépit de la dépréciation déjà observée récemment (- 20 % depuis janvier 2015).
Malaisie
La chute des prix du pétrole et le ralentissement chinois affectent l’activité économique. Les efforts de consolidation budgétaire ont touché les ménages (introduction d’une TVA à 6 %, hausse du prix de l’essence, fin de subventions). Par ailleurs, le ringgit reste sous pressions baissières à court terme avec le resserrement de la politique monétaire américaine. Toutefois, le programme de transformation économique (transport/ infrastructures) supporte une vision optimiste à moyen-terme.
Bolivie
Le pays connaît des signes de ralentissement de l’activité avec un risque de baisse brutale, de troubles sociaux localisés et un risque croissant de dépréciation de la monnaie (dégradation marquée de la compétitivité depuis deux ans). Ceci milite pour une prudence renforcée sur le volume d’affaires. Par ailleurs, le climat des affaires pâtit toujours d’une certaine insécurité juridique (expropriations et nationalisations toujours possibles).