Hélène Crocquevieille, directrice générale de la Douane française : « Le premier message que la douane française souhaite faire passer en priorité s’adresse aux opérateurs économiques agréés (OEA). Le CDU renforce les avantages liés à ce statut en termes de reconnaissance mutuelle, de facilitation d’un certain nombre de formalités douanières, un véritable « passeport à l’international » (…) Notre objectif est de continuer à progresser en terme de nombre d’attributions. Mais ce n’est pas le seul. Obtenir ce label représente un investissement pour une entreprise, en temps et en compétences, et elle en attend un retour sur investissement : nous souhaitons travailler sur ce retour sur investissement.»
Extrait de l’entretien exclusif accordé au Moci dans le cadre d’un dossier spécial sur le nouveau Code des Douanes de l’Union (CDU) à paraître le 29 octobre (Moci n° 1997). En avant-première pour ses lecteurs, la Lettre confidentielle en publie un large extrait en Une aujourd’hui. Lire : Hélène Crocquevieille : « Notre objectif est très clairement de mettre en avant et de favoriser l’attractivité de la plateforme France »
Matthias Fekl, secrétaire d’État au Commerce extérieur : « Principalement, tous ceux qui touchent à la difficulté d’accès des Européens au marché américain. C’est un véritable parcours du combattant pour exporter certains produits ou services aujourd’hui aux États-Unis. Savez-vous que dans la charcuterie, il n’y a que deux entreprises françaises certifiées pouvant vendre de l’autre côté de l’Atlantique ? C’est absolument anormal. Autre exemple, dans l’aérien, une compagnie européenne qui fait Paris-Los Angeles ne peut quasiment pas prendre de passagers à l’escale new-yorkaise, contrairement à une compagnie américaine. Prenons également les produits laitiers, où les règles bureaucratiques américaines aboutissent de fait à empêcher toute possibilité d’exporter. Idem pour les cosmétiques, les jouets, les appareils électriques… Enfin, dans le domaine des marchés publics, comme l’équipement des villes, les infrastructures, les transports, l’Europe est ouverte à 90 % aux entreprises étrangères alors que ce pourcentage tombe à 40 % pour les États-Unis ! »
Extrait d’un entretien accordé à Aujourd’hui en France-Le Parisien et publié le 18 octobre sur LeParisien.fr dans lequel le secrétaire d’État répond à une question sur les sujets sensibles qui seront abordés au cours de la semaine du 19 au 23 octobre dans le cadre de l’ouverture, à Miami, du onzième round des négociations du traité transatlantique ou TTIP (Transatlantic Trade and Investment Partnership).