Des sept premiers fournisseurs des Pays-Bas, la Chine a été la seule origine affichant une hausse des importations néerlandaises en 2014 : + 7,19 %. Dauphin de l’Allemagne, elle est la seule nation avec elle à afficher une part de marché (PDM) à deux chiffres : 14,22 % pour la première puissance économique européenne et 12,87 % pour le géant asiatique.
De façon globale, les Pays-Bas ont diminué légèrement leurs achats à l’extérieur l’an dernier (- 0,39 %) et la France, son septième fournisseur, se situait dans la moyenne (- 0,33 %), d’après la base de données GTA/GTIS. La France a gardé la même PDM qu’en 2013, soit 3,95 %, les pertes et les gains par secteur s’équilibrant dans l’ensemble : baisse dans les machines-chaudières-pièces mécaniques, l’optique et les produits chimiques organiques, et hausse dans les combustibles-minéraux-huiles, machines-matériel électrique et automobile.
Par ailleurs, certaines nations du Top 7 ont enregistré un véritable recul, comme le Royaume-Uni (- 6,44 %) et la Russie (- 14,76 %). Une chute qui s’est poursuivie en 2015, puisqu’au premier trimestre les importations néerlandaises en provenance de ces deux États ont été en retrait, respectivement de 20,56 % et 45,2 %.
Du coup, la France a pris la sixième place à la Russie. Comme les Pays-Bas ont également accru leurs achats dans l’Hexagone de 0,86 % par rapport à la période correspondant de 2013, avec une PDM de 4,06 % elle s’est rapprochée du Royaume-Uni (4,8 %). La Chine a poursuivi son bond en avant, avec + 13,25 %, plus forte hausse des importations des Pays-Bas, devant l’Allemagne, avec + 2,12 %, toujours fournisseur numéro un.
François Pargny