Plus de 400 « parties prenantes », représentants de la société civile, des syndicats ou du monde de l’entreprise, se sont retrouvées à Bruxelles le 15 juillet dernier, en marge d’une nouvelle semaine de pourparlers entre négociateurs européens et américains pour le projet de Partenariat transatlantique pour le commerce et l’investissement (PPTCI/TTIP Transatlantic Trade and Investment Partnership). « C’est grâce à leur contribution que nous pourrons mener à bien ces discussions », a estimé Dan Mullaney, le négociateur en chef américain.
Parmi les thèmes mis en lumière lors de cet événement, les avantages du TTIP pour les PME. En orientant les discussions autour de ce sujet, la Commission européenne entend bien démentir les critiques présentant ce projet d’accord de libre-échange comme un instrument au seul service des multinationales. Pour le négociateur en chef de l’Union européenne (UE), les petites et moyennes entreprises (PME) pourront elles aussi tirer bénéfice dans toute une série de domaines des discussions dans le cadre de l’accord : « plus de chance de décrocher des marchés publics, meilleur accès aux services, meilleur accès aux informations réglementaires afin de mieux se positionner sur les marchés respectifs », a détaillé Ignacio Garcia Bercero, le négociateur en chef européen.
L’équipe des négociateurs techniques comprend un sous-groupe consacré spécifiquement aux PME. Ses membres ont déjà participé à plusieurs rencontres – avec des représentants du monde de l’entreprise – pour écouter leurs préoccupations et leurs attentes. « Cette semaine, ils se sont penchés sur quelques éléments clés des chapitres du TTIP dédiés aux PME », a indiqué le négociateur en chef américain, « ils ont ainsi pu s’informer sur la manière dont le TTIP pourra les aider à trouver de nouveaux partenaires ou de nouveaux fournisseurs de part et d’autre de l’Atlantique ».
Autre objectif de l’accord, selon les négociateurs : réduire les retards, les surcoûts ou la bureaucratie aux frontières. Ils travaillent actuellement avec « tous les acteurs de la chaîne d’approvisionnement », explique-t-on à Bruxelles, pour favoriser la mise en place de nouvelles pratiques et procédures, notamment dans le domaine des douanes.
Kattalin Landaburu, à Bruxelles