Au cours des dix premiers mois de 2014, les importations de l’Égypte en provenance de France ont baissé de 1,6 % à 1,286 milliard d’euros. D’après la base de données GTA/GTIS, l’Hexagone occupait ainsi le douzième rang parmi les pays fournisseurs, avec une part de marché (PDM) de 3,08 %, loin derrière le trio de tête, Chine, avec 10,79 %, Allemagne, avec 8,05 %, et États-Unis, avec 7,67 %. Si en un an il n’est pas le partenaire de l’Égypte à avoir perdu le plus de terrain dans le Top 12 des pays fournisseurs, sa performance est quand même médiocre, dans la mesure où les importations égyptiennes ont globalement augmenté de 1,49 % pour s’élever à 41,689 milliards d’euros sur les dix mois. Et ce, malgré une croissance forte des acquisitions égyptiennes de matériel électrique et produits pharmaceutiques français (respectivement, + 54,4 % et + 18,3 %). à contrario, la Russie a effectué un bond de près de 86 %, les achats de l’Égypte s’élevant ainsi à 1,847 milliard d’euros entre janvier et octobre 2014. Ainsi, a-t-elle quasiment rejoint… l’Ukraine, sixième fournisseur avec une PDM de 4,44 %. Le Koweït s’est aussi hissé à la quatrième place, devant l’Italie, avec une part de marché de 5,49 %, grâce à une hausse des importations égyptiennes d’environ 50 %.
Les origines Chine, Allemagne et Ukraine ont également progressé, alors que d’autres ont reculé, notamment l’Arabie saoudite tombée en dixième position. De fait, les approvisionnements de l’Égypte en provenance du géant du Golfe ont régressé de 28,4 % à 1,357 milliard d’euros. L’origine italienne a aussi subi un retrait de 15,3 % par rapport à janvier-octobre 2013.
François Pargny