Jean-Michel Lagarde vient d’être nommé directeur général de l’entreprise française Meljac, spécialisée dans la conception et la fabrication d’appareillages électriques (interrupteurs, prises de courant…) haut de gamme destinés aux particuliers et à l’hôtellerie (voir article paru dans Le Moci n° 1952).
« Ce nouveau poste, précise Meljac dans un communiqué, a été créé afin de structurer la direction de l’entreprise dont l’essor nécessite une nouvelle organisation ». Avec cette nomination, Meljac qui réalise 35 % de son chiffre d’affaires (6,5 millions d’euros en 2014) à l’export entend surtout poursuivre et consolider sa stratégie de développement à l’international. Le fabricant français d’interrupteurs de luxe ambitionne d’établir un équilibre entre ses ventes en France et à l’export d’ici 5 à 7 ans, grâce à une présence accrue sur la scène internationale. Ses produits fabriqués à la main dans son atelier francilien sont commercialisés dans 55 pays, avec comme principaux marchés : la Russie, et sa clientèle très exigeante, et le Moyen-Orient (Arabie saoudite, Liban, Qatar) et ses immenses palais. En 2014, l’entreprise a signé 9 nouveaux contrats revendeurs dont la Suède, les Pays-Bas et le Royaume-Uni. Meljac dispose désormais de 18 revendeurs agréés à l’étranger.
En étroite collaboration avec André Bousquet, président-fondateur de Meljac, Jean-Michel Lagarde aura ainsi pour rôle de pérenniser la croissance de l’entreprise et de faire rayonner la marque à l’international.
Diplômé de l’Institut supérieur de gestion à Paris, le nouveau directeur général a débuté sa carrière au service financier de la société Parfums Nina Ricci pour laquelle il a travaillé 5 ans. Après avoir évolué dans le même groupe en devenant responsable du contrôle de gestion de Paco Rabanne pendant 3 ans, il a ensuite été recruté par la société de
prêt-à- porter féminin haut de gamme Barbara Bui, en tant que directeur administratif et financier. Jean-Michel Lagarde a passé 13 ans au sein de cette maison dont les 5 dernières en tant que directeur général adjoint.
À moyen terme, Meljac prévoit de se développer sur des marchés porteurs tels que le Qatar, la Chine et Singapour, à condition, bien sûr, d’obtenir des normes locales dont les démarches nécessitent parfois plusieurs années de travail. Cette entreprise de 65 salariés doit, en effet, adapter chacune de ses créations aux normes du courant électrique. Ces normes sont très rigoureuses et varient d’un pays à l’autre. La PME ne se décourage pas pour autant et continue à tisser sa toile à l’export où elle a une carte à jouer dans les projets hôteliers.
Rappelons par ailleurs que Meljac a été récompensé, pour sa stratégie export, avec trois autres sociétés exportatrices franciliennes, par la CCI de région Paris Ile-de-France et ses partenaires. Meljac a été le lauréat, dans la catégorie Exportateur Confirmé, de l’édition 2014 des Trophées CCI Paris Ile-de-France de l’international, qui s’est tenue à l’occasion des rencontres export 75 organisées dans le cadre de la semaine « Faites de l’International ! ».
Venice Affre