Flanquée bon gré mal gré du Fonds monétaire international (FMI), l’économie coréenne a su renaître après la crise asiatique de 1997. Contrainte alors d’accepter l’aide record de 57 milliards de dollars du FMI, la Corée met en place une politique d’austérité pour assainir ses finances et restructurer ses chaebol (conglomérats d’entreprises). Dix ans après la tourmente, l’humiliation a cédé le pas à la fierté nationale.
La 12e puissance mondiale a arboré en 2007 un PIB de 957 milliards de dollars (+6,6 %) mais devrait voir sa croissance ralentir cette année avec un taux de 4,1 % (-0,9 %), selon le FMI. Huitième partenaire économique de l’Union européenne, le pays a trouvé son salut dans son commerce extérieur (728 milliards de dollars en 2007) et plus précisément ses exportations (51 % du total). Quant à ses importations (49 %), deux tiers d’entre elles se destinent aux achats d’énergie. Cette dépendance presse Séoul à accentuer sa diplomatie de l’énergie.