Le spécialiste français des objets connectés et produits sans fil grand public, Parrot, a annoncé le 27 avril l’ouverture par sa filiale américaine d’un bureau à San Francisco, au cœur de la Silicon Valley.
Fort du succès de ses drones civils dotés de quatre hélices, pilotables à partir d’une tablette ou d’un smartphone (notre photo), la PME française adapte son organisation « à la montée en puissance de ses activités Drones », précise-t-elle dans un communiqué.
En effet, enregistrant une croissance de 97 % par rapport à 2013, la division drones a généré 83 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2014, comptant pour 34 % des ventes totales du groupe qui développe également des systèmes de communication mains-libres et d’info-divertissement pour l’automobile. Parrot, côtée en bourse (Euronext Paris), a réalisé un chiffre d’affaires consolidé de l’ordre de 244 millions d’euros en 2014, dont une grande majorité à l’international, en hausse de 4 %, tiré par le développement de l’activité drones. Elle emploie quelque 900 personnes.
Parrot, fondée par Henri Seydoux en 1994, cette ETI (entreprise de taille intermédiaire) est également chef de fil d’un gros projet de R&D de 56 millions d’euros axé sur les objets connecté et orienté sur l’automobile, FELIN (Futur Equipment LTE avec VirtualisatioN », qui associe neuf autres PME françaises et dont une partie est financée par le Programme investissement d’avenir.