En raison de la détérioration continue de la situation en Syrie, les États membres de l’Union européenne (UE) ont décidé, le 6 mars, de renforcer les mesures restrictives à l’encontre des partisans du régime de Damas. En décembre dernier, le Conseil européen avait en effet brandi la menace de nouvelles sanctions au cas où la répression venait à perdurer.
Sept personnes et six entités, accusées de fournir un appui au gouvernement Assad, font donc, depuis le 7 mars, l’objet d’un interdiction de visa et d’un gel de leurs avoirs au sein de l’UE. Parmi celles-ci, plusieurs hommes d’affaires et des sociétés actives dans des secteurs clés comme la Syrian Steel SA, l’Organisation for Technological Industries ou DK Group qui fournit des billets neufs à la Banque centrale de Syrie.
Au total, la liste de personnes et d’entités syriennes visées par les sanctions s’élève désormais à 218 personnes et 69 entités.
Kattalin Landaburu, à Bruxelles
En savoir plus :
Le détail des personnes et entités visées par ces nouvelles sanctions peut être consulté sur la page suivante du Journal Officiel de l’UE (JOUE) en date du 7 mars 2015 : http://eur-lex.europa.eu/legal-content/FR/TXT/?uri=uriserv:OJ.L_.2015.064.01.0010.01.FRA
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