Hier, 1er juillet, a débuté l’embargo décrété par l’Union européenne sur
les importations de pétrole en provenance d’Iran. Tous les contrats d’importation de pétrole iranien conclus avant le 23
janvier dernier devaient être rompus au 1er juillet. Depuis dimanche, les assureurs européens ne peuvent plus fournir d’assurances
pour le transport du pétrole iranien. De leur côté, les Etats-Unis ont obtenu
que les gros clients asiatiques de l’Iran réduisent leurs importations de brut,
faute de quoi des représailles commerciales américaines interviendraient contre
les entreprises travaillant avec l’Iran.
C’est ainsi que l’Inde, et le Japon
ont annoncé vouloir réduire de 10% à 20% leurs importations cette année. Faute
d’assurance, la Corée
du Sud a du suspendre ses importations. L’Arabie saoudite a pallié à la
réduction de l’offre de pétrole escompté par Téhéran. La problématique pour les
Iraniens est le stockage. La production iranienne est sans doute déjà réduite.
Les Iraniens essaient de trouver des solutions comme le stockage de 2,2
millions de barils/jour sur le plus grand pétrolier du monde qui vient de s’amarrer
dans les eaux territoriales iraniennes. Si Téhéran continue de ne pas vouloir
coopérer sur son programme nucléaire, de nouvelles sanctions pourraient être
décidées dans les prochains mois.
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