Après les milieux d’affaires uruguayens (voir la Lettre confidentielle n°133), c’est au tour de l’Allemagne de marquer son impatience face à l’enlisement des négociations de libre-échange entre l’Union européenne (UE) et le Mercosur.
Lors d’une visite à Brasilia, la semaine passée, le chef de la diplomatie allemande a fait part du souhait de son gouvernement d’accélérer les pourparlers pour un accord commercial. « Nous faisons notre maximum à cet égard », a ainsi déclaré Frank-Walter Steinmeier après un entretien avec la présidente brésilienne Dilma Rousseff et son ministre des affaires étrangères Mauro Vieira.
La position des autres pays membres du Mercosur aurait également été abordée, en particulier celles de l’Argentine et du Venezuela, les plus réticents à conclure un accord avec l’UE. Mais pour les Brésiliens, la balle est aujourd’hui dans le camp de Bruxelles. « Nous sommes en attente d’une réponse de la Commission pour commencer la dernière étape des négociations. Ceci était le message de Mme Rousseff à M. Steinmeier », a expliqué Mauro Vieira à l’issue de la réunion. A suivre, donc…
Kattalin Landaburu, à Bruxelles