Une semaine après son lancement officiel, la nouvelle identité visuelle de Business France commence à apparaître dans la signature des mails de ses agents, mais elle tarde à se généraliser dans les différents outils de communication virtuels de la nouvelle agence, signe que sa création et les ultimes arbitrages sur son identité ont été une course contre la montre, seulement interrompue par la trêve des fêtes de fin d’année. De sorte qu’il n’est pas rare de croiser des interlocuteurs des milieux d’affaires qui n’ont pas encore vu cette identité.
Alors que le site Internet de la nouvelle agence est pour le moment une simple extension du site d’Ubifrance (http://www.businessfrance.fr/?gclid=CKWWs6ufkcMCFYgIwwodp50Ayg#xtor=sec-3) celle-ci mentionne sur sa page d’accueil, toujours à ses anciennes couleurs, la fusion et le nouveau logo. Lorsqu’on clique sur ce dernier, on est orienté sur une vidéo dans laquelle Muriel Pénicaud, directrice générale de la nouvelle structure et artisante de la fusion Ubifrance-Afii, explique le pourquoi de la fusion et une page d’accueil proposant trois rubriques : qui sommes nous, nos missions, contacts. Pour les missions, « Export » renvoie au site actuel d’Ubifrance et « Attractivité » à celui de l’Afii (sous les coordonnées d’Invest in France) .
En l’occurrence, le site de l’Afii, au 13 janvier, ne mentionnait même pas le changement et semble mis en veilleuse. Le dernier article du blog remonte au 27 novembre et relate la sixième édition du club des investisseurs indiens en France ; quant au dernier communiqué de presse, il remonte il est vrai au 15 octobre et porte sur l’installation en France d’une école de manga japonaise !
Après le pari réussi de créer juridiquement cette nouvelle entité en moins d’un an, en rapprochant deux agences aux cultures différentes, dans un contexte politique qui a été particulièrement périlleux en 2014 – trois ministres de l’Économie, trois ministres du Commerce extérieur, deux directrices et deux mois sans direction, comme le rappelait non sans humour Jean-Paul Bacquet, président d’Ubifrance, le 5 janvier- la bataille du « marketing viral », comme disent aujourd’hui les e-commerçants, reste à livrer.
C.G