Après une croissance de 9,5 % au premier trimestre 2012 par
rapport à la même période de l’année 2011, la progression des opérations
d’affacturage* s’effrite au printemps avec seulement +6,8 %, informe l’Association
française des sociétés financières (ASF).
Au total, sur l’ensemble du premier semestre, le montant des
créances prises en charge dans le cadre d’un contrat d’affacturage est, avec
91,6 milliards d’euros, en hausse de 8,1 % par rapport aux six premiers mois de
2011. « Si une telle croissance est loin d’être négligeable, tout
particulièrement dans la conjoncture actuelle, ce taux reflète néanmoins un net
ralentissement de l’activité », souligne l’ASF. En effet, les statistiques
montrent un rythme de progression divisé par plus de deux en un an (+16,9 % au
premier semestre 2011) et qui passe sous la barre des 10 %, pour la première
fois depuis le rebond de 2010 suite à la contraction de crise en 2009.
« De façon atypique par rapport aux évolutions
enregistrées récemment, les opérations réalisées sur le plan national sont, au
premier semestre 2012, en hausse plus accentuée (+8,9 % par rapport à la même période
de l’année précédente avec 75,1 milliards d’euros) que celles relevant de
l’international : +1,2 % seulement pour l’activité réalisée à
l’exportation, qui en représente la quasi-totalité avec 14,4 milliards d’euros ».
A.C.
*L’opération
d’affacturage consiste en un transfert de créances commerciales (factures) de
leur titulaire à un factor (la société d’affacturage) qui se charge d’en opérer
le recouvrement et qui en garantit la bonne fin, même en cas de défaillance
momentanée ou permanente du débiteur. L’ASF regroupe l’ensemble des établissements de crédit spécialisés : 322 entreprises pour 300 milliards
d’euros d’encours, soit près de 20% du total des crédits à l’économie du
secteur privé.
Pour en savoir plus :
Retrouvez tous nos contenus sur les banques et assurances dans le GPS Business
Et notre guide de la gestion du risque client à l’international