Dans le domaine de l´environnement, lors de la présidence française de l´Union Européenne (PFUE, du 1er juillet au 31 décembre prochain), la priorité est le « paquet énergie-climat ».
Tel est le message martelé par le ministre Jean-Louis Borloo et trois de ses secrétaires d´Etats –Nathalie Kosciusko-Morizet(chargée de l´Ecologie), Dominique Bussereau (Transports) et Hubert Falco (Aménagement du territoire) – qui se sont réunis, le 25 juin.
L´instauration d´un système européen d´échanges de quotas d´émissions de CO² et la valorisation des énergies renouvelables figurent parmi cet ensemble de mesures, appuyé par la Commission européenne. Son principal objectif est de réduire de 20% les émissions de gaz à effet de serre en Europe, d´ici à 2020.
Servir d´exemple
L´équipe du ministre de l´Ecologie s´est donnée pour mission, pendant les six prochains mois, de convaincre les autres Etats membres et le Conseil de l´UE d´adopter ce « paquet ». Un échec serait « un drame », de l´aveu de Jean-Louis Borloo. En effet, avec ces mesures, l´UE espère devenir « la première économie durable du monde », explique le ministre dans un communiqué, et montrer l´exemple au reste de la planète dans la perspective de l´après Kyoto. Le ton sera donné lors des conseils informels, réunissant les ministres de l´Environnement des 27, qui se dérouleront à Saint-Cloud (92) les 3,4 et 5 juillet prochains.
Le ministère de l´Ecologie, de l´Energie, du Développement durable et de l´Aménagement du territoire (MEEDAT), qui n´a qu´un an d´existence, a dû accélérer sa mise en service afin d´être prêt pour la PFUE. « La maison est en ordre de marche » s´est cependant félicité Jean-Louis Borloo mercredi.