Dalia Grybauskaite, présidente de la Lituanie : « Nous assistons à une Mistralisation de la politique de l’Union européenne (…) Les valeurs et la sécurité sont trahies au profit des affaires, la règle+achète et règne+ étant pleinement appliquée », par la Russie pour diviser les membres de l’UE.
Déclaration le 22 juillet à la radio publique LRT, reprise par lesechos.fr en référence au contrat français des deux bâtiments de projection rapide (BPC) Mistral d’une valeur de 1,2 milliard d’euros. Elle illustre la polémique qui fait rage, au sein des 28, entre les partisans d’une radicalisation des sanctions (parmi lesquels le Royaume-Uni depuis le crash de la Malaysia Airlines le 17 juillet, les pays baltes et la Pologne) et ceux qui temporisent (France, Allemagne, entre autres). Le président français François Hollande a précisé le 20 juillet, pour sa part, que le premier des deux navires, pratiquement terminé par le chantier STX de Saint-Nazaire, le « Vladivostok », serait livré en temps et en heure, soit en octobre prochain, mais que la livraison du deuxième, le « Sébastopol » -prévue fin 2015- dépendrait de l’attitude de Moscou vis-à-vis des séparatistes pro-russes de l’est ukrainien, en guerre contre le pouvoir à Kiev.
Anne-Marie Descôtes, directrice générale au Maedi : « La dimension européenne ne doit pas être perdue de vue. L’APD (aide publique au développement) passe très largement par le Fed (Fonds européen de développement) et divers instruments communautaires ou encore par le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme ».
Déclaration faite par la directrice générale de la mondialisation, du développement et des partenariats (DGM) au ministère des Affaires étrangères et du développement international (Maedi), le 17 juillet, à l’occasion des Journées du réseau organisées par le Maedi du 15 au 18 juillet.
Minh-Hà Pham, conseiller MS & T à l’ambassade de France à Washington : « La recherche et développement (R&D) aux États-Unis, c’est 417 milliards de dollars annuels, dont plus de 50 % dans le privé, donc 265 milliards, et 152 milliards dans le public, dont 63 milliards dans les universités et 18 milliards dans les laboratoires fédéraux. Au final, plus de 70 % de la recherche a lieu dans les universités et, à lui seul, le MIT (Massachusetts Institute of Technology) est la onzième puissance mondiale en termes d’innovation avec 26 000 entreprises créées et 3 500 brevets délivrés ».
Déclaration faite, le 17 juillet, à l’occasion des Journées du réseau organisées par le ministère des Affaires étrangères et du développement international (Maedi) du 15 au 18 juillet.
Emmanuel Quidet, président de la Chambre de commerce et d’industrie franco-russe (CCIFR) : « La Chambre de commerce et d’industrie franco-russe (CCIFR) regrette vivement la décision des États-Unis d’Amérique et de l’Union européenne d’adopter de nouvelles sanctions économiques contre la Fédération de Russie (…) Nous affirmons, aujourd’hui comme depuis le tout début de la crise ukrainienne, notre vigoureux soutien à la position réaliste des autorités françaises vis-à-vis de leur partenaire russe, et notre confiance dans un véritable dialogue entre l’Union européenne et la Russie, indispensable à la restauration de la stabilité et de la confiance que chacun appelle de ses vœux ».
Extrait d’un communiqué publié le 17 juillet, peu après l’annonce des États-Unis et de l’Union européenne d’une nouvelle série de sanctions contre la Russie à propos de l’Ukraine*, mais quelques heures avant le crash du Boeing 777 du vol MH 17 de la Malaysia Airlines. Il illustre la très grande inquiétude des milieux d’affaires français face au risque d’une aggravation des sanctions européennes à l’égard de la Russie, et notamment le passage à la phase 3, qui prévoit théoriquement des sanctions économiques plus générales et drastiques.
*Sommet européen : à défaut d’un nouvel organigramme, de nouvelles sanctions contre la Russie
Frédéric Bleuse, directeur Général de Regus France : « Cette enquête révèle que les entreprises exportatrices enregistrent en général de meilleurs résultats que les entreprises uniquement axées sur les marchés intérieurs. Cette situation est probablement due au fait que les entreprises exportatrices ont une base de prospection plus large ou qu’elles ont une portée géographique plus importante, ce qui leur permet de se focaliser sur les régions du monde où la demande pour leurs produits ou services est en hausse ».
Commentaire de la dernière enquête publiée par Regus, groupe international de centres d’affaires. Réalisée auprès de 19 000 professionnels français et étrangers, les résultats indiquent que 48 % des entreprises internationales ont enregistré une hausse de leur chiffre d’affaires sur les 12 derniers mois, alors qu’elles ne sont que 36 % des entreprises nationales à faire ce constat. Quelque 33 % des entreprises françaises internationalisées interrogées font état d’une croissance des bénéfices au cours des 12 derniers mois, contre seulement 9 % pour les entreprises non exportatrices.