Etienne Vauchez, président de l’OSCI : « La France compte 2 000 sociétés de commerce international de plus de 3 millions d’euros de chiffre d’affaires. Si on investissait (sur l’exportation indirecte) un quart du temps que l’on passe à réfléchir à l’exportation directe, on progresserait vite ».
Conclusion de sa présentation du poids de l’exportation indirecte -via les sociétés de commerce international (SCI) et autres sociétés d’accompagnement à l’international (SAI),-dans le commerce extérieur français. Hors filiales des grands groupes, quelques 36 milliards d’exportations – environ 8 % du total des exportations- sont générées par ces sociétés, selon une étude de la Douane française dévoilée à cette occasion. Elle a eu lieu en ouverture de la première conférence sur l’exportation indirecte tenue au centre de conférence du ministère des Affaires étrangères et du développement international (MAEDI) le 24 avril dernier à l’initiative de la confédération CGI (Commerce interentreprise) et de sa branche internationale l’OSCI, l’organisation des Opérateurs spécialisés du commerce international qui regroupe sociétés de négoce et d’accompagnement à l’international.
Stéphen Marchisio, chef de la Mission du soutien aux secteurs stratégiques (MAEDI/DEEI) : « L’objectif est d’essayer de vous aider, c’est open bar. On est 75 à la DEEI, avec le Trésor, on a les moyens de s’organiser pour travailler efficacement. On est en train de finaliser tout cela. La compétence économique et financière relèvera du ministère de l’Économie et des finances, les questions sectorielles, stratégiques, politiques relèveront du Quai d’Orsay ».
Extrait de son intervention pour expliquer la nouvelle organisation du commerce extérieur lors de la première conférence sur l’exportation indirecte tenue au centre de conférence du MAEDI le 24 avril dernier (ci-dessus).
Arnaud Montebourg, ministre de l’Économie et du redressement productif : « Nous avons deux solutions.
Pour utiliser des images qui parlent aux Français : soit on se fait racheter par Boeing, soit on construit Airbus. Siemens veut créer deux leaders mondiaux dans les domaines de l’énergie et des transports ».
Déclaration sur l’antenne de RTL, dans la matinée du 28 avril, à propos du dossier d’Alstom, dont 75 % du capital sont convoités par le conglomérat américain Général Electric et l’allemand Siemens.
Michel Platini, président de l’UEFA : « Le Brésil, faites un effort pendant un mois, calmez-vous ! »
Déclaration en marge d’un comité de pilotage de l’Euro 2016 à Paris, le 26 avril, reprise par toute la presse et largement commentée sur les réseaux sociaux (voir, par exemple, francetvinfo.fr). A 6 semaines de la coupe du monde, qui doit débuter le 12 juin à Rio, Michel Platini découvre ainsi que le risque pays n’épargne pas la planète football, alors que le Brésil est agité depuis des mois par une importante grogne sociale contre la vie chère et la corruption. Rio n’est pas Sotchi…