Nicole Bricq, ministre du Commerce extérieur : « un service des grands comptes (SGC), interlocuteur unique des grandes entreprises, sera créé afin de favoriser le développement du dédouanement centralisé en France, dans le cadre de la mise en œuvre du nouveau code des douanes de l’Union. Le SGC assurera un traitement homogène et rapide aux entreprises quel que soit le lieu où elles effectuent leurs formalités. Ce service favorisera l’attractivité. Par ailleurs, le soutien de proximité aux petites et moyennes entreprises (PME) et aux entreprises de taille intermédiaire (ETI) sera renforcé via les cellules conseil aux entreprises (CCE) qui se concentreront sur les PME-ETI pour mieux les accompagner et les soutenir dans leurs opérations de
commerce international ».
Extrait d’un discours prononcé le 31 janvier, à l’ouverture d’un séminaire organisé par l’Union des transporteurs et logisticiens de France (TLF) à Bercy sur le thème : » Commerce international, les clés qui dynamisent « . La ministre rappelait les grands axes du projet stratégique de la Douane à l’horizon 2018.
Yves Boudot, directeur Afrique de l’AFD : » On parle beaucoup de l’Afrique de l’Est, et à raison. L’Éthiopie, qui faisait figure de parangon de la pauvreté il y a vingt ans, est presque devenu aujourd’hui le dragon de la Corne de l’Afrique. Mais un dragon qui est parti de zéro en matière d’infrastructures publiques, les routes par exemple. En revanche, on n’entend plus y parler de rupture d’alimentation et on y a un niveau de consommation qui avance à une vitesse phénoménale. (…) Si en 2012 l’économie a cru plus vite en Afrique francophone qu’en zone anglophone – et les projections sont les même pour 2013 – c’est à cause du retour de la Côte d’Ivoire, qui pèse 40 % du produit intérieur brut de l’UEOMA (Union économique et monétaire ouest-africaine). Mais d’autres pays d’Afrique de l’Ouest ont aussi amélioré leurs performances agricoles. Grand producteur de coton et petit producteur d’or, le Burkina Faso a ainsi su accompagner sa production céréalière. Le Mali est parvenu à une production céréalière record, avec plus de 6 millions de tonnes, et cela a continué en 2013. Quant au riz du fleuve Sénégal, de 50 000 à 80 000 tonnes récoltées par an il y a quinze ans, le Sénégal est passé à 300 000 tonnes, un volume qui représente aujourd’hui un tiers de la consommation du pays « .
Extraits des réponses apportées aux questions posées par la salle, lors du séminaire de l’Agence française de développement (AFD) avec le Fonds monétaire international (FMI) sur les » perspectives économiques régionales en Afrique subsaharienne », le 3 février dernier.