Le projet de portail France international commence à prendre forme mais l’appel d’offres pour la mise en oeuvre de sa version définitive ne devrait pas être lancé avant fin novembre/début décembre, l’organisme ou l’administration qui le portera restant à définir, selon les informations obtenues par la Lettre confidentielle.
Ce chantier prioritaire, dont le pilotage est assuré en direct par le cabinet de Nicole Bricq -avec l’appui de la DG Trésor et du secrétariat général pour la modernisation de l’action publique (SGMAP)-, était à l’ordre du jour d’une réunion du groupe de contact mis en place pour informer les diverses institutions associées aux projets, le 28 octobre. Selon nos informations, il va se dérouler en deux grandes phases : la réalisation d’une version « light » du portail avant la fin de cette année dans une première phase, puis une version définitive plus élaborée pour le premiers semestre de 2014.
Un parcours de l’export en six étapes
La version « light », qui se contentera d’agréger, de façon organisée, les informations issues de sites existants, sera structurée autour d’ un parcours de l’export en six étapes, avec pour chacune, offres de services et contacts pertinents. Six étapes sont pour le moment retenues : diagnostic export, s’informer, bâtir une stratégie, prospecter, gérer ses exportations et ses approvisionnements, développer sa présence internationale.
Quelques applications de base sont également prévues, telles que la présentation du catalogue des offres d’appui (avec au minimum celles émanant du secteur public, Bpifrance, Coface, Ubifrance, CCI, CCI International, CCEF), la présentation des « partenaires » (en gros, l’ex. équipe de France de l’export et les régions), un annuaire des contacts régionaux avec des liens vers les site Internet export des régions, un autre sur les pays (avec les sources d’information et les contacts des réseaux d’Etat et des partenaires) et un module agenda orientant vers les sites du programme France et ceux des régions. D’ores et déjà, la mobilisation est décrétée dans les réseaux nationaux et régionaux pour faire remonter les sources et contacts pertinents.
Une deuxième version plus « web 2.0 »
La deuxième version, qui donnera lieu à l’appel d’offres, sera plus ambitieuse. Côté offres de services et contacts, plus d’acteurs y seront associés, y compris ceux du privé, ceux des régions seront visibles à tout moment, et une hotline de l’export sera mise en place. Côté informations, la mise à disposition de données de base sur les pays, les secteurs et l’actualité est prévue. Enfin, des outils « web 2.0 » seront proposés : annuaire de l’export, réseau social, plateforme de mise en relation avec les entreprises de négoce… Les idées ne manquent pas pour ce dernier aspect puisque sont évoquées aussi l’idée de créer une bourse de l’emploi ouverte aux VIE ou encore un outil d’autoévaluation de ses capacités export.
Le cahier des charges doit être livré fin novembre par l’équipe projet en charge du chantier (1). D’ici là, il devra faire un point d’étape avec Nicole Bricq, le 12 novembre. Un des points délicats reste le financement de la deuxième version du site : plusieurs options sont sur la table, y compris les sources de financement privées et la possibilité de rendre payante certaines applications.
Christine Gilguy
(1) Pour connaître la composition de l’équipe projet, relire, dans la Lettre confidentielle n° 68 du 12 septembre :
Suivi du Cimap : la feuille de route chargée de l’équipe projet