Si le climat risque une nouvelle fois d’être plombé par les révélations sur l’ampleur de l’espionnage américain en Europe via la NSA, un deuxième round de discussions aura bien lieu du 11 au 15 novembre à Bruxelles.
Prévues initialement début octobre, elles avaient été reportées en raison du « shutdown », la fermeture partielle de l’administration américaine sur fond de paralysie budgétaire. Les questions relatives aux services, à l’investissement, à l’énergie et aux matières premières ainsi qu’aux barrières réglementaires, seront donc abordées la semaine prochaine.
Les discussions sur les marchés publics -qui ne sont que partiellement ouverts à la concurrence aux États-Unis-, « ont été traitées lors du premier round en juillet », précise-t-on à la Commission qui annonce déjà une 3ème session, la semaine du 16 décembre à Washington.
Outre les pratiques de la NSA, qui avaient menacé de faire dérailler les discussions en juillet dernier, ces pourparlers s’annoncent également compliqués sur le fond, notamment sur la question de la protection des données privées sur Internet. À l’issue du premier round cet été, les deux parties avaient pointé des progrès, tout en identifiant des « zones de divergence » en particulier sur l’agriculture.
Kattalin Landaburu, à Bruxelles