Nicole Bricq, ministre du Commerce extérieur : « Nous avons été un peu absents. Nous avions ici 5 % de parts de marché en 2009, nous sommes descendus à 3,5 %, alors que les Allemands font deux fois mieux. Il ne faut s’en prendre qu’à nous-mêmes. Et corriger le tir (…) ».
Déclaration lors de sa visite au Nigeria, les 16 et 17 septembre, citée par Le Monde du 19 septembre (supplément Economie & entreprises »)*.
*Lire aussi sur www.lemoci.com : Nigeria : Nicole Bricq en visite pour relancer la présence des PME et ETI.
Pascal Lamy, en disponibilité : « De même qu’il y a des délocalisations, il y a des relocalisations. Le contenu de ce que vous exportez est de plus en plus fait de ce que vous importez, auquel vous apportez de la valeur (…) Je crois que tout ce qui tourne autour de la notion de protectionnisme à la papa ne fait pas sens (…) C’est un discours et s’il peut être mobilisateur tant mieux (mais) je n’en suis pas sûr ». Déclaration à France Info, le 17 septembre, de l’ex. directeur général du FMI qui visait les positions de Arnaud Montebourg, le ministre du Redressement productif.
Nicole Bricq, ministre du Commerce extérieur : »Je n’ai pas votre vision négative du traité de partenariat transatlantique » a-t-elle lancé le 11 septembre à Thierry de Montbrial, patron de l’Ifri, lors de la conférence de l’édition 2014 de Ramsès, une bible de l’actualité géopolitique et stratégique publié chaque année
par ce think tank. Dans une intervention sur le projet de partenariat transatlantique (le TTIP/Transatlantic Trade and Investment Partenership) en cours de négociation entre l’Union européenne et les Etats-Unis, dans lequel elle livre les conditions qui, selon elles, en feraient un événement historique et positif , elle conclut sur l’Europe : « Le partenariat peut aussi, c’est ma certitude, ouvrir une ère nouvelle entre la Chine et l’Europe. Si nous n’acceptons pas, comme le voudraient les Américains, d’enfermer la Chine entre le TPP et le TTIP, si nous refusons d’en faire un OTAN économique dirigé contre la puissance chinoise, alors nous serons en capacité d’être un point d’équilibre entre les deux grandes puissances ».
Karine Alquier-Caro, directrice des opérations direction export du groupe Legrand : « Je ne dis pas non à tout. Mais il faut trouver le bon équilibre entre la rentabilité financière et le développement de parts de marché ». Déclaration à l’usinenouvelle.com qui vient de la nominer à ses trophées des femmes de l’industrie dans la catégorie « femmes de chiffres ».