Le logement représente 25 à 28 %
des revenus des ménages en France et seulement 12 à 15 % en Allemagne, pointe
Louis Gallois, le commissaire général à l’investissement, lors d’un
séminaire organisé par Ubifrance, le 27 mars (1). Il estimait aussi que
« le logement est un élément de compétitivité décisif en Allemagne ».
Et d’expliquer que ce « moindre coût » permet à ce pays « de
faire de la modération salariale ». « Chez nous, explique encore
l’ancien patron de la SNCF et du géant européen EADS, il est difficile de faire
construire ». Et de critiquer encore « l’hyperrèglementation qui
règne en France ».
La règlementation est, selon lui,
« de plus en plus contraignante » et le risque est « une
certaine paralysie ». Outre le logement, l’environnement, comme en
Allemagne il est vrai, est concerné. Construire dans l’Hexagone « une
porcherie moderne non polluante est aujourd’hui impossible »,
affirme-t-il.
FP
(1) Lire aussi dans la Lettre confidentielle de cette semaine : Louis Gallois (1) : « l’Allemagne, par entreprise, n’est pas plus innovatrice que la France »