Entamer les pourparlers avec les
Etats-Unis, une fois bouclées les négociations lancées en 2009 avec le Canada : tel est l’objectif affiché de la Commission européenne qui espère conclure les
discussions avec Ottawa avant l’été. Les
négociations UE/États-Unis seront « une pièce majeure du travail pour les deux
parties, en particulier pour la Commission. Et cela nécessitera beaucoup
d’attention politique », explique un proche du dossier au sein de l’exécutif
européen.
Recevant le Premier ministre français, Jean Marc Ayrault, la semaine
dernière à Ottawa, son homologue
canadien, Stephen Harper, a lui aussi souligné l’intérêt des parties à
ficeler un accord avant que l’UE entame ses négociations avec les États-Unis. «
Ce ne sera pas sans influence sur le plan des négociations à venir avec les
États-Unis », reconnaissait Jean-Marc Ayrault, citant l’agriculture et la
propriété intellectuelle parmi les obstacles majeurs à la conclusion d’un
accord avec Ottawa.
Pour ce qui concerne les Etats-Unis, on sait déjà à quels niveaux se situeront les « lignes rouges » et exclusions pour Paris après les déclarations de la ministre du Commerce extérieur Nicole Bricq, le 25 mars, à l’occasion de la présentation des résultats de la consultation qu’elle a lancé sur le projet de partenariat transatlantique UE/Etats-Unis (1)
KL avec CG
(1) Lire sur notre site : « ALE UE-Etats-Unis : la France veut imposer ses lignes rouges » (https://www.lemoci.com/011-68319-Etats-Unis-la-France-veut-imposer-ses-lignes-rouges.html)