Si rien n’est encore confirmé, plusieurs sources indiquent
que le Premier ministre japonais, Shinzo Abe, pourrait être reçu à Bruxelles le
25 mars prochain. Cette rencontre au sommet donnerait ainsi le coup d’envoi au
lancement officiel des négociations de libre-échange.
Rappelons que les ministres européens du Commerce ont donné,
fin novembre 2012, leur aval à l’ouverture de ces pourparlers. Objectif à terme
: la libéralisation progressive et réciproque des échanges de biens et
services, des investissements, l’ouverture des marchés publics et la levée des
barrières non tarifaires.
Mais le mandat dont dispose la Commission pour
négocier au nom des 27 est assorti d’un certain nombre de conditions, imposées
notamment par des grands Etats comme l’Allemagne ou la France (1). Celui-ci inclut une clause de sauvegarde robuste et une clause
suspensive pour arrêter les pourparlers si le Japon n’assume pas ses
engagements en matière de barrières non tarifaires. Côté européen, des progrès
concrets sont également attendus dans une dizaine de secteurs clés comme
l’agriculture, les marchés publics les équipements médicaux ou l’automobile.
Si
la date du 25 mars venait à se confirmer, « un premier round de
négociations pourrait se tenir dès le début du mois d’avril », indique un
membre de la DG Commerce
à la Commission.
KL, à Bruxelles
(1) Lire notamment sur notre site :
–Japon : espoirs français après la levée de l’embargo sur la viande bovine
–ALE UE/Japon : trois principes directeurs pour rassurer la France et l’Allemagne