Organisée les 6 et 7 février derniers à Ottawa, la dernière réunion
ministérielle entre le Commissaire européen au commerce Karel De Gucht et son homologue canadien, Ed Fast, n’a pas
permis de boucler les négociations pour un accord de libre-échange UE/Canada,
lancées en 2009. Promis fin 2012, la conclusion de l’accord ne cesse d’être
reportée depuis le début de l’année. Principales pierres d’achoppement ? Les
contingents tarifaires pour les produits agricoles sensibles, les brevets
pharmaceutiques, les indications géographiques, l’accès aux marchés publics et
aux ressources, l’investissement, les services et le paquet automobile (tarifs
et règles d’origine). Les derniers arbitrages politiques auraient néanmoins
permis de surmonter une partie du blocage sur le dossier agricole, en
particulier la question de l’accès aux marchés du porc et du boeuf canadien
d’un côté, du lait et des fromages européens de l’autre. L’UE exige, en outre,
la protection des indications géographiques pour ses produits agroalimentaires.
Mais à côté de ce volet, d’autres dossiers importants restent sur la table et
risquent de retarder, encore, la bouclage des négociations. Selon la Commission
des solutions restent notamment à trouver sur « points très
sensibles » tels que les question de produits pharmaceutiques mais aussi
en ce qui concernent les dispositions relatives aux marchés publics, plus
précisément les transports publics urbains.
K. L., à Bruxelles
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