Le conseil des ministre des Affaires étrangères de l’Union européenne, de concert avec la Maison Blanche aux Etats-Unis, ont adopté le 17 mars une série de sanctions frappant la liberté de circulation et les avoirs d’hommes politiques russes et ukrainiens considérés comme ayant œuvré à ce qu’ils considèrent comme un processus d’annexion forcé de la Crimée par la Fédération de Russie.
Côté Union européenne, une liste de 21 personnalités politiques russes et ukrainiennes (principalement de Crimée), a été publiée à l’issue du conseil des ministres : elles sont interdites de circulation dans l’UE et leurs avoirs y sont gelés (voir fichier attaché à cet article).
Côté Etats-Unis, la liste est moins longue – 11 personnalités (lire ici)- mais frappe, pour la moitié, des hommes politiques russes, dont deux membres du cabinet du président Vladimir Poutine -comme Vladislav Surkov ou Sergey Glazyev-, ce qui fait dire à certains observateurs que le président Obama a voulu frapper plus fort que Bruxelles.
Ces sanctions interviennent au lendemain de la signature par le président Vladimir Poutine du décret reconnaissant l’indépendance de la Crimée et l’annonce qu’il donnait son aval à l’entrée de la Crimée dans la Fédération de Russie, au lendemain du référendum du 16 mars en Crimée, sous contrôle pro-russe et russe, à l’issue duquel ce rattachement à a fait l’objet d’un score positif digne de l’époque soviétique (96,77 % de oui, avec 86 % de taux de participation…).