Si l’on se fie aux prises de position de l’Union européenne, le résultat du référendum en Crimée, marqué par un vote massif en faveur du rattachement à la Russie mais dont la légitimité est contestée par les autorités de Kiev et l’UE, devrait se traduire par le déclenchement de la deuxième étape du plan de sanctions brandi par les Européens.
Les mesures prévues dans cette deuxième phase* concernent des interdictions de déplacements dans l’UE et gels d’avoirs visant une liste de hauts responsables russes et l’annulation de la participation de l’UE au prochain sommet UE/Russie, prévu en juin. Une réunion du conseil de l’UE était prévue ce lundi 17 mars : les informations de presse indiquaient que les individus visés par les sanctions pourraient être en Russie ou en Crimée.
Le 10 mars, le conseil de l’UE avait également prévu que si, malgré celà, l’intégrité territoriale de l’Ukraine était à nouveau menacée, la troisième phase du plan entrerait en vigueur sans en préciser le contenu. « Cela conduira à des conséquences graves et importantes pour les relations entre l’Union européenne et ses États membres et la Fédération de Russie, qui incluront un large éventail de domaines économiques », avaient simplement averti les 28 dans une déclaration commune.
*Lire : Crise ukrainienne : le plan de sanctions en trois phases de l’Union européenne contre la Russie