Le palmarès des formations bac + 4 des écoles de commerce

N° 1 • Cesem de Reims Management School

La majorité des écoles de commerce post-bac proposent des cursus en trois ou cinq ans, conformément au schéma LMD (pour « licence-master-doctorat »). Quelques autres ont préféré conserver une scolarité en quatre ans.

Formations bac + 4 : une cinquième année optionnelle

Les trois niveaux établis par la réforme LMD – bac + 3 (L), bac + 5 (M), et bac + 8 (D) –, a placé les écoles de commerce post-bac (accessibles sans prépa) en quatre ans dans une situation délicate. Certaines sont revenues au schéma bachelor en trois ans. D’autres ont choisi de proposer une 5e année optionnelle, à l’instar du Cesem, numéro 1 de notre classement et formation phare du groupe Reims Management School (RMS) à l’international.

Le cursus normal se répartit entre deux ans en France et deux ans à l’étranger (trois ans en Chine). Mais les étudiants peuvent, dès la 3e année, choisir d’effectuer un Master in International Management dans deux pays parmi les 10 universités partenaires (Espagne, Allemagne, États-Unis, Australie, Italie, Chine, Mexique, Pays-Bas, Grande-Bretagne et Irlande), ou bifurquer vers le Master Sup de Co Reims (PGE) ou un autre des programmes de niveau bac + 5/6 du groupe. Ce qui est également le cas du numéro trois de notre classement, le bachelor International du groupe Sup de Co La Rochelle (dispensé via l’Institut européen de commerce et de gestion – IECG). L’école proposait un bachelor en quatre ans (avec deux ans à l’étranger, en séjour académique et en stage en entreprise) mais l’a complété par une 5e année optionnelle. Ainsi, depuis la rentrée 2011, les étudiants du programme peuvent effectuer un Master in Intercultural Management en partenariat avec un réseau d’universités internationales (Allemagne, Pays-Bas, Espagne).

La spécificité du bachelor Cesemed en quatre ans Gestion et management en milieu internationale d’Euromed, numéro 4 dans notre classement, est que 5 semestres sur 8 sont passés à l’étranger, dans un même pays ou dans deux pays différents. Les étudiants peuvent continuer en 5e année, avec un MSc d’Euromed Management. Quant au bachelor en quatre ans de l’American Business School Paris 5e du classement, il peut conduire à une cinquième année avec un Master in International Business Development à Paris ou un MBA à Rider University à Lawrenceville (États-Unis). 

S. F.


La parole au n° 1 : Ross Mac Artain, directeur du Cesem de RMS

« Nous sommes une école internationale qui forme des managers. Nos étudiants vivent une expérience extrêmement intense car ils passent deux années, voire trois à l’étranger. Ils commencent leur cursus en France où, pendant deux ans, ils apprennent les fondamentaux du management, se perfectionnent en langues et font l’expérience de l’entreprise avec un stage obligatoire de six mois. Les deux années suivantes, ils les vivent en immersion totale dans l’une des universités partenaires avec lesquelles nous avons mis en place des doubles diplômes. S’y ajoute l’obligation de faire un stage en entreprise de 3 à 4 mois minimum. Ceux d’entre eux qui optent pour la Chine passent non pas deux, mais trois ans dans ce pays : une année consacrée à l’étude du chinois et les deux suivantes à suivre les enseignements du management en chinois.

À la sortie, on constate qu’ils sont devenus très solides mentalement et physiquement. Ils ont aussi le goût de la mobilité : la moitié d’entre eux entrent directement dans la vie professionnelle et les deux tiers commencent à l’étranger. Leur formation les a préparés à être très réactifs, à aller là où se trouve le travail. L’autre moitié poursuit en 3e cycle.

Notre objectif pédagogique vise à les doter d’une biculture très forte mais surtout d’une grande adaptabilité pour qu’ils ne restent pas cloisonnés dans une culture.

Pour ce qui est de l’évolution du programme Cesem, nous comptons développer notre réseau de partenaires de façon raisonnée, en poursuivant notre stratégie de doubles diplômes. Nous avons des projets en Amérique du Nord, à en Chine (Shanghai), en Russie, au Brésil et nous surveillons ce qui se passe du côté des “eleven next” [Ndlr : les pays compteront le plus dans les années à venir : Bangladesh, Corée du Sud, Égypte, Indonésie, Iran, Mexique, Nigeria, Pakistan, Philippines, Turquie et Vietnam]. »

Propos recueillis par S. F.