Les priorités du Kazakhstan restent la modernisation et la diversification de l’économie. Dans ce contexte, de nombreux secteurs sont porteurs. A commencer par les biens de consommation, qui profitent de l’émergence d’une classe moyenne, mais aussi l’industrie, les énergies renouvelables, l’agriculture, les transports. Revue de détail des opportunités pour 2013.
Innovation : du rôle clef des transferts de technologie
Le Kazakhstan mise énormément sur l’innovation pour moderniser et diversifier son économie. Les programmes d’Etat sont encore balbutiants. D’où l’importance des transferts de technologie étrangère, qui peuvent intéresser une palette de domaines différents.
Le transfert de technologie est sans doute une des clefs pour s’installer durablement au Kazakhstan. Le pays ne jure plus que par l’innovation. Le président ne manque pas une occasion d’insister sur ce point, après avoir lancé la stratégie pour le développement industriel et l’innovation 2003-2015.
En réalité, les projets gouvernementaux ont de la peine à démarrer. Certes, on ne crée pas un secteur en un jour. En 2007, fasciné par les succès de Singapour ou de la Malaisie dans le high tech, le président Nazarbaïev inaugurait le parc technologique Alatoo, à Almaty, dédié aux IT. Un échec. « Tout le monde ne parle que d’innovations technologiques. Mais en réalité c’est surtout déclaratif », estime un homme d’affaires européen qui suit ces questions.
Un des principaux instruments du dispositif kazakhstanais pour encourager l’innovation industrielle est l’Agence nationale pour le développement des technologies. Créé en 2003, elle était jusqu’à l’an passé le « Fond National d’Innovation » (NIF, selon l’acronyme anglais). Il avait pour principale mission de soutenir financièrement des projets prometteurs. Il le faisait contre l’acquisition du brevet jusqu’en 2009, en prenant des parts dans les entreprises qui le sollicitent ensuite. Mais cela ne plaisait pas aux entreprises : deux à trois par an seulement faisaient appel au NIF.
« Souvent, les entrepreneurs ne veulent pas avoir à faire avec l’Etat et la bureaucratie. Ils ne veulent pas attendre longtemps que l’argent vienne, que la police financière débarque chez eux, ou que nous suivions leur projet », admettait un cadre du NIF. Le Fond a été transformé en Agence nationale pour le développement des technologies. La structure continue certes à financer certains projets, mais elle est devenue davantage un think tank du gouvernement pour concevoir la stratégie nationale en la matière ou identifier les technologies à cibler.
Pour l’heure, ce sont surtout les transferts de technologies étrangères qui poussent l’innovation au Kazakhstan. C’est le cas avec le Centre franco-kazakhstanais de transfert de technologies, créé en 2010, porté côté français par CEIS (Compagnie européenne d’intelligence stratégique), qui détient 49% des parts. En novembre 2011, un premier contrat a été signé dans ce cadre pour l’achat de panneaux solaires photovoltaïques. Un projet qui a bénéficié du soutien financier du gouvernement français.
Ce contexte général a conduit une entreprise comme EADS à intégrer pleinement, dans son approche du pays, la stratégie kazakhstanaise de développement. « Nous nous inscrivons complètement dans une philosophie d’accompagnement du développement et de la diversification de l’économie du pays », affirme Silvère Delaunay, directeur Kazakhstan d’EADS. « C’est pourquoi nous sommes présents en tant que partenaire stratégique aussi bien dans l’aéronautique, l’espace, les images satellites pouvant être des plus utiles pour l’agriculture, ou la défense-sécurité », conclut-il.
R. G.
Energie : Samruk investit dans le renouvelable
« La volonté politique semble là. Les moyens financiers ne manquent pas. Le niveau d’expertise n’est pas mauvais. » Voilà trois bonnes raisons, selon Vincent Piron, de la Compagnie nationale du Rhône (CNR), pour s’intéresser aux projets kazakhstanais en matière d’énergie renouvelable.
Le président Nazarbaïev a décidé que son pays respectera le protocole de Kyoto, ratifié par le parlement kazakhstanais en 2009. D’ici la fin de la décennie, le Kazakhstan devra avoir réduit de 15% ses émissions de CO2. « Nous n’en sommes qu’aux prémisses de notre démarche, mais le pays nous semble prometteur alors qu’au moins 80% de son mix électrique est issu du charbon. C’est pourquoi nous nous intéressons à son potentiel hydroélectrique, éolien et solaire. Parfois pour assister sur une rénovation, parfois comme constructeur », explique Vincent Piron. La société lyonnaise a porté son attention sur le Kazakhstan après y avoir été entraînée par le CEA (Commissariat à l’énergie atomique).
Le CEA a mis son expertise au service d’un consortium français qui développe un projet de production intégrée de modules photovoltaïques au Kazakhstan. La CEIS (Compagnie européenne d’intelligence stratégique) a fédéré des PME de l’Hexagone comme ECM Technologies (fours), Semco Engineering (creusets en silice), BEA et Thermocompact (machines et fils de découpe). Les premiers modules sortiront fin 2012. « L’idée de créer un secteur des énergies renouvelables s’étoffe. Les autorités kazakhstanaises nous sollicitent à présent en matière d’efficacité énergétique », se réjouit Jean- François Dathie, chef du Service économique de l’ambassade de France au Kazakhstan.
Samruk-Green Energy, filiale du holding d’Etat Samruk, a été créée début 2012. Elle a pour mission de contribuer à atteindre les objectifs fixés par le président en matière de réduction des émisions de CO2. « Notre ambition est d’attirer des investissements. L’idée est de ne participer qu’à hauteur de 20% à 30% dans les projets et d’attirer des investisseurs pour le reste », dit Nourlan Kapenov, directeur général adjoint de Samruk-Green Energy. La loi « sur le soutien à l’utilisation des ressources en énergie renouvelable » date de juillet 2009. Elle est en cours de révision afin de garantir le retour sur investissement. « Nous voudrions que ce soit le consommateur qui paie, même si les énergies renouvelables sont plus chères que celles produites à partir des ressources fossiles », assure Nourlan Kapenov. Les Français sont très présents dans ce nouveau secteur. Fonroche Energie, groupe de Roquefort, a signé mi-novembre un accord de 65 millions d’euros avec la région de Djamboul (Sud Kazakhstan) pour la construction d’une centrale à énergie solaire. De son côté, le responsable du développement d’Alstom Hydro pour la CEI (Communauté des États indépendants) parcourt la steppe à la recherche de projets de construction ou de rénovation de centrales hydroélectriques. « Comme partout, il y a beaucoup de centrales construites à l’époque soviétique qui demandent à être remises en état, consolidées, et modernisées », constate-t-il.
R. G.
Biens de consommation : tirés par l’émergence d’une classe moyenne
Deux millions et demi de personnes, c’est la taille de la classe moyenne kazakhstanaise. C’est du moins le chiffre auquel aboutissent les études commandées par la société des Emirats Majid Al Futtaim, qui a la franchise Carrefour pour le Moyen-Orient, le Caucase et l’Asie centrale. Le grand distributeur devrait ouvrir son premier magasin au Kazakhstan fin 2013, à Almaty.
« Cette classe moyenne, qui gagne 1 200 dollars par mois au moins, devrait s’étoffer dans les vingt ans à venir. Le Kazakhstan, pays politiquement stable, avec ses ressources naturelles, ne pourra que connaître une croissance entre 5 et 10% dans les années à venir », estime Marc Corbion, le directeur régional de Majid Al Futtaim. Même perception chez Goulnara Koulniazova, une francophile kazakhstanaise qui a acheté les franchises de l’Occitane (huit magasins), Paul ou encore Hédiard : « C’est cette classe moyenne que je vise. Pas seulement parce qu’elle grossit, mais aussi parce qu’elle est à la recherche d’un art de vivre, soucieuse de son confort avant tout, et pas pour impressionner son entourage comme ont fait nos nouveaux riches il y a quelques années. » Sur les hauteurs d’Almaty, un tout nouveau mall vient de s’ouvrir : Esentaï. 160 magasins sur 52 000 m² ! Le groupe kazakh Capital Partners, du très francophile Serjan Joumashov, a investi 450 millions de dollars pour en faire un centre du luxe (Louis Vuitton, Fendi, Gucci) mais aussi du semi-luxe (Dolce & Gabbana, Cacharel).
L’ouverture d’Esentaï est un évènement pour les couches supérieures et le monde de la mode kazakhstanais. Jusqu’alors, les plus riches achetaient en Europe, ou dans les quelques magasins franchisés du pays, ou encore à la « Frantsouski Dom » (Maison française) pionnier du luxe au Kazakhstan. Depuis 2005, le marché de la classe moyenne explose. « Nous savons que Carrefour aura de la concurrence, il existe déjà plusieurs enseignes installées. En même temps, nous pensons pouvoir nous différencier en proposant notamment du service dans nos hypermarchés, ce qui n’existe pour ainsi dire pas au Kazakhstan », explique Marc Corbion. Le label « France » est déjà très vendeur en soi, reste à le valoriser et venir le proposer sur place. C’est ce que vient de faire par exemple le joaillier lyonnais Joïa, qui ouvre une boutique à Almaty.
R. G.
Des niches dans le luxe
République postsoviétique, le Kazakhstan a son lot d’oligarques et de millionnaires. « On parle de 5 000 familles très riches. Il y a vraiment de l’espace pour l’industrie du luxe », assure Jean-Christophe Sibelya, qui dirige la « Maison française ». Ces gens voyagent et connaissent par cœur l’avenue Montaigne, la Promenade de Anglais ou les rues chics de Monaco.
Certes, les enseignes de luxe peuvent connaître de beaux succès à Almaty ou Astana. A l’image d’Hermès Arts de la table, ouverte par Goulnara Koulniazova. Certaines ont pris un emplacement à Esentaï, le nouveau mall d’Almaty, d’autres y vendent leurs produits dans l’espace Saks Fifth Avenue. Mais dans le luxe, il vaut la peine de chercher les niches.
C’est ce qu’a fait La Cornue qui connaît un succès au Kazakhstan avec ses fourneaux et autres cuisinières faites sur mesure, à partir de matériaux nobles. Ou encore Stéphane Onimus, 36 ans, qui une fois installé à Almaty à pris la franchise Protech pour apposer des films protecteurs, traitements et soins esthétiques pour les cent soixante Bentley, cinq Bugatti Veyron ou la quinzaine de McLaren SLR qui circulent dans les rues en damier de la capitale économique kazakhstanaise.
R. G.
Pétrole : de nombreux besoins dans le parapétrolier
L’or noir est déjà le moteur de l’économie kazakhstanaise, alors qu’il n’est pourtant qu’au début de son aventure. Le pays est au 19ème rang des exportateurs de brut, il ambitionne d’occuper la 5ème place mondiale d’ici dix ans. Après 2025, Astana veut mettre sur le marché 3 millions de barils par jour à une époque où le monde en consommera peut-être près de 115 millions quotidiennement.
Trait de sa jeunesse, le Kazakhstan détient 2,9% des réserves de brut de la planète mais il ne fournit que 2,1% de la production mondiale à ce jour. Bref, l’ex-république soviétique est en pleine ascension et a besoin d’une quantité énorme d’équipements, pétroliers et parapétroliers, de technologies, ainsi que de services. Son gisement vedette, Kashagan (11 milliards de barils de réserve récupérables), ne produira rien avant mars 2013. Pour l’heure, une petite partie seulement des 240 gisements pétroliers et gaziers kazakhstanais est en production, dont ceux de Tenguiz (TCO, exploité par un consortium conduit par Chevron) et de Karachaganak, situés à l’ouest du pays comme l’essentiel des 5,4 milliards de tonnes de réserves de brut prouvées.
Autant d’occasions pour les grosses sociétés et les PME parapétrolières d’emporter de beaux contrats, même si la compétition est rude. Sans parler de tous les projets de pipelines, de bases logistiques, et d’infrastructures. D’autant que la volonté politique d’augmenter la part de la valeur ajoutée dans le secteur est là : modernisation et extension de trois raffineries, création d’un site de production d’hydrocarbures aromatiques, construction de complexes chimiques et pétrochimiques. Le tout dans le cadre de la « Stratégie de développement du Kazakhstan 2020 » et du « Programme d’accélération du développement industriel 2010–2014. » D’un côté, il y a les nombreuses niches de haute technologie directement pour la production pétrolière (pompes, paliers magnétiques) ou indirectement (installations électriques, sécurité). Le Kioge, le salon annuel du pétrole et du gaz qui se tient début octobre à Almaty, est une occasion pour prendre les premiers contacts. Les sites web des grands projets, Kashagan en tête (www.ncoc.kz, cliquer « Doing business with venture »), sont le moyen de veiller à l’évolution des chantiers et aux appels d’offre en cours.
De l’autre, quantité de marchés annexes existent. De la fourniture de ressources humaines, à la formation, comme le fait la société Checkpoint de Marc Bassot, ou au catering, comme le font la Marseillaise Catering International & Services avec des clients comme Baker Hughes ou Nabors Drilling, et la Sodexo, présente depuis 1990 au Kazakhstan, d’abord pour TCO et aujourd’hui pour le consortium de Kashagan.
« Nous sommes optimistes, le secteur explose. Cela ne veut pas dire que ce soit facile de faire des affaires ici, entre la législation sur le local content et des méthodes de décision pas toujours très transparentes », explique Hassen Ben Thabet, le directeur au Kazakhstan de la Sodexo.
R. G.
Agriculture : un secteur en voie de restructuration
Le Kazakhstan possède un gros potentiel de développement dans l’agriculture et l’élevage mais a besoin de restructurer un certain nombre de domaines d’activité.
Avec une moisson de 29 millions de tonnes de céréales, 2011 aura été exceptionnelle au Kazakhstan. La meilleure en soixante ans et plus de deux fois celle de 2012. Avec son climat continental extrême, le pays connaît de fortes amplitudes de rendements avec des pratiques qui ne peuvent être qu’extensives (18 qx/ha de blé en 2011). Par conséquent, quatre millions de tonnes ont dû être stockées en extérieur l’an passé, occasionnant des pertes. Personne ne veut investir dans des capacités de stockage ou dans l’achat de wagons qui ne serviraient qu’une année de temps en temps. Car l’ambition n’est pas de devenir un gros exportateur de blé. « Nous voulons stimuler nos productions animales. Nous ne sommes pas autosuffisants pour toutes. Nous voulons donc réduire les surfaces de blé, 70% de la surface agricole. Il n’y a pas assez de rotations des cultures », explique Yevgeny Aman, secrétaire exécutif du ministère de l’agriculture kazakhstanais. Mais cette mutation tarde à venir. « Le problème est que le secteur n’est pas suivi, avec ses grands plans volontaristes. Il est dirigé par des structures étatiques, comme Kazagrofinance, qui sont très mal gérées et où les fonctionnaires passent leur temps à s’occuper de leurs affaires, en utilisant les moyens dont ils disposent grâce à leur fonctions », explique un Occidental tentant de lancer des projets dans le secteur agricole kazakhstanais. Kazagrofinance aide surtout les grosses structures (parfois de plusieurs dizaines de milliers d’hectares), alors que ce sont des producteurs de taille moyenne qui pourraient être le moteur de l’augmentation de la productivité.
L’année 2012 aura été marquée par des problèmes vétérinaires, ce qui a handicapé les exportateurs français de bovins. Dommage, les éleveurs kazakhstanais commençaient à multiplier les demandes, dans un contexte pourtant difficile du fait de la redoutable concurrence américaine, canadienne et australienne. En plus, au début de l’année, la maladie de Schmallenberg est apparue. Des milliers de têtes de Charolaises et de Limousines se sont trouvées en quarantaine.
En outre, « il existe des problèmes de fonds. Par exemple le financement à court terme pour les exploitants de taille moyenne. Ils ne peuvent pas financer l’achat d’intrants et ils voient donc leur production limitée », explique Grégory Lecomte, auteur d’un rapport sur le secteur agricole du Kazakhstan pour l’OCDE.
Dans ce contexte, les Français sont relativement absents du secteur malgré une offre d’expertise reconnue. Pourtant, les obstacles sont loin d’être insurmontables : « Les Anglo-Saxons, Allemands, Italiens ou Néerlandais sont très présents, dans l’élevage, le machinisme et d’autres domaines. Leur succès vient de leur stratégie misant sur le long terme. Pour les fermiers kazakhstanais, ce sont de nouvelles technologies et des marchandises inconnues. Il faut assurer un suivi et rester visible par les clients », estime Janibek Outeguenov, conseiller Export Agrotech d’Ubifrance, à Almaty.
R. G.
Transport : entre la Chine et l’Europe, il y a le Kazakhstan
Le projet de route « Chine de l’Ouest – Europe de l’Ouest » est la colonne vertébrale des ambitions du Kazakhstan en matière de transport. C’est dans ce cadre qu’Alstom s’est installé dans l’immense république
La géographie n’est pas une fatalité. De son enclavement, le Kazakhstan veut faire un atout. Puisqu’il est coincé entre la voisine chinoise et l’Europe, autant tenter d’attirer à soi les flux entre ces deux pôles majeurs de l’économie mondiale. De cette idée est né le projet de route(s) « Chine de l’Ouest – Europe de l’Ouest », autour duquel Astana articule sa politique de transport.
Du Xinjiang chinois à l’Europe, cela prend 45 jours pour se faire livrer par voie maritime, 14 si l’on passe par le Transsibérien russe (train), 10 lorsqu’on passera par le Kazakhstan. C’est l’ambition affichée par Astana qui met les moyens et table sur les voies aériennes, ferroviaires et routières. « Ce projet est très important. Ce sera plus rapide de passer par le Kazakhstan. Mais ce sera aussi plus cher que par voie maritime. Deux fois, plus peut-être. Tout dépendra donc des endroits où vous prenez et livrez les marchandises et du type de celles-ci. Chacun devra calculer en fonction de ces données », expliquait l’année dernière Sultan Zhassybay, le directeur général de Gefco Kazakhstan, tout juste créée à Almaty.
Un grand chantier qui avance. Pour preuve le contrat remporté en 2010 par Alstom pour assembler puis construire 295 locomotives électriques dans une usine qui sera inaugurée le 4 décembre, en partenariat avec les Russes de TransMash Holding (TMH) et les Chemins de fer kazakhstanais. Les deux tiers de ces locomotives sont destinées au fret. « Il était très important pour nous de nous installer dans cette zone. Il existe des flux historiques passant par le Kazakhstan, que ce soit la vieille route de la Soie ou les flux soviétiques. Stratégiquement, il fallait être là. Nous le sommes pour longtemps », explique Bernard Gonnet, directeur Alstom Transport pour la CEI.
A peine installé, Alstom a signé, le 19 septembre 2011, un nouveau protocole d’accord pour la production de moteurs d’aiguillage. 80 millions d’euros à la clé, après avoir testé pendant un an les voies ferrées du Kazakhstan pour évaluer la résistance desdits moteurs aux basses températures que connaît le pays. Alstom a aussi signé un contrat de 93 millions d’euros pour la maintenance de locomotives Siemens. « Ce sont autant de preuves qu’il est important que nous soyons sur place, quotidiennement en contact avec le client », conclut Bernard Gonnet. Alstom espère également remporter le contrat de 1,3 milliard d’euros du métro d’Astana.
R. G.