Après Singapour, la Malaisie et le Vietnam, l’UE va négocier un
accord de libre-échange avec la
Thaïlande, son troisième partenaire commercial dans la région
Asean.
Le lancement officiel de ces pourparlers a été annoncé à Bruxelles le 6
mars dernier suite au bouclage de l’exercice de délimitation du champ de ces
négociations. Une premier round de discussion a déjà été programmé au mois de
mai dans la capitale européenne. Elle sera suivie d’une session par trimestre,
alternativement à Bangkok et Bruxelles.
Côté thaïlandais, c’est Olarn
Chaipravat, conseiller économique de la Première ministre, Yingluck Shinawatra, qui
dirigera l’équipe de négociation. Et, malgré les réticences de l’opinion public
– qui craint notamment que les alcools et les médicaments soient inclus dans la
négociation – celui-ci mise sur le bouclage d’un accord d’ici deux ans. La
libéralisation des tarifs sur les vins et spiritueux est en effet l’un des
intérêts offensifs de l’UE dans le cadre de ces futures négociations.
Autres
secteurs visés par les Européens – également sensibles pour la Thaïlande : les marchés publics, l’investissement
étranger, l’ouverture du marché des services, et la propriété intellectuelle.
KL, à Bruxelles
Pour prolonger
-Lire : UE/Singapour : les points importants de l’accord de libre échange (DG Trésor) (Url : https://www.lemoci.com/011-68195-UE-Singapour-les-points-importants-de-l-accord-de-libre-echange-DG-Tresor.html)
-Nos dernières actualités et nos dossiers sur les accords de libre
échange, notamment ceux signés ou en cours de négociation entre l’Union
européenne et les pays tiers. Utilisez le mot clé « accord de libre échange » ou « réglementations » à l’aide de notre moteur de recherche GPS Business, en page d’accueil.