La Tunisie veut capter l’attention des investisseurs internationaux

« Les conditions sont réunies pour que les frères et amis parient sans risque sur l´investissement en Tunisie», a déclaré, le 24 juin, Mohamed Ghannouchi pour ouvrir la 11e édition du Forum de Carthage sur l´investissement. Le Premier ministre de la Tunisie et plusieurs membres de ce gouvernement ont profité de cet évènement pour mettre en avant les atouts de ce pays magrébin dans le contexte de crise mondiale.

Abdelhamid Triki, secrétaire d´Etat auprès du ministre du Développement et de la Coopération internationale, a insisté sur la résistance de la Tunisie au retournement conjoncturel. « La crise n´a pas eu d´impact sur le secteur financier (…) et les fondamentaux de l´économie sont solides», a-t-il expliqué. « Nous allons réaliser cette année au moins 3 % de croissance », a-t-il rajouté.

Les performances du système éducatif tunisien ont également été mises en avant. « 4 % de la population tunisienne est à l´université. C´est la même proportion qu´en France », s´est réjoui Alif Chelbi, ministre de l´Industrie, de l´Energie et des PME.

Les intervenants ont par ailleurs rappelé les dispositions prises par le gouvernement pour favoriser « l´offshoring ». « Huit technopoles sont en cours de réalisation », a indiqué Alif Chelbi. Ces parcs technologiques sont destinés à séduire les entreprises issues des secteurs de l´aéronautique, de l´automobile ainsi que des technologies de l´information et de la communication (TIC).

Près de 1000 hommes et femmes d´affaires de toutes nationalités étaient venus entendre ces arguments. Avec près de 200 participants, les Italiens étaient les mieux représentés talonnés par les Français (126 représentants).
 

Marine Aubonnet