La Bolivie, pays enclavé parmi les plus pauvres d´Amérique Latine, résiste mieux que ses voisins à la crise internationale et devrait enregistrer une croissance de 3,2 % en 2009. Le Fonds monétaire international (FMI) a d´ailleurs félicité le 26 octobre par la voix de son sous-directeur régional, Gilbert Terrier, la Bolivie pour sa « politique macro-économique judicieuse ». La croissance du pays devance celle d´Haïti (3 %) et de Guyana (2 %) : la Bolivie du président Evo Morales est aujourd´hui la première de la classe latino-américaine.