La crise a profité à l´e-commerce, qui représente désormais 4,7 % du commerce de détail européen, selon une étude commandée par le site comparateur Kelkoo au Centre for Retail Research (voir le PDF en bas de page). Toujours à la recherche des meilleurs prix, et encore plus en période de récession économique, les consommateurs européens se sont rués sur les sites de e-commerce. En 2009, le chiffre d´affaires de ce secteur en pleine expansion a bondi de 22 % pour atteindre 143,7 milliards d´euros.
Avec un chiffre d´affaires de 24,7 milliards d´euros en 2009, la France est le troisième marché européen, derrière le Royaume-Uni (42,7 milliards d´euros) et l´Allemagne (33,4 milliards d´euros). A eux trois, ces pays raflent 70 % des ventes en ligne européennes.
En termes de ventes en ligne par an et par habitant, ce sont les Danois qui se sont montrés les plus dépensiers (716 euros), devant les Britanniques (707 euros) et les Norvégiens (694 euros). Et très loin devant les Polonais qui n´ont dépensé en moyenne que 65 euros. Il faudra pourtant compter sur ce marché émergent dans les années à venir.
En effet, l´étude de Kelkoo prévoit une progression de 36 % du marché polonais en 2010, soit la plus forte hausse en Europe. Les marchés français et espagnol devraient bondir respectivement de 31 % et 25 %. Si le trio France-Allemagne-Royaume-Uni continue à tenir le haut du pavé, il va falloir désormais compter sur la montée en puissance de ces nouveaux marchés.
Sophie Creusillet