Malgré un recul de 6 %, avec
113 projets en 2012, l’Allemagne a été à nouveau le deuxième investisseur direct
créateur d’emplois
– 4 000 emplois créés – en France, derrière les Etats-Unis (156 projets) et devant
l’Italie (63 projets) et la Suisse (39 projets), annonce la Chambre franco-allemande de commerce et d’industrie (AHK, citant les chiffres de l’AFII (Agence française pour les investissements internationaux).
l’AHK souhaite sans doute rappeler l’importance de l’engagement allemand en France à l’heure où une polémique enfle entre Paris et Berlin sur la question des choix de politique économique et monétaire en zone euro (pas assez favorable à la croissance pour Paris). De même source, quelque 33 % des projets d’investissement allemands ont été orientés sur
la production industrielle, 30 % dans les services et 10 % dans la logistique.
La majorité des investissements ont été réalisés dans le secteur des machines et
équipements, le secteur de la construction automobile, les technologies
informatiques, l’énergie ainsi que le recyclage. Par région, ils se concentrent en Rhône-Alpes (22 %), l’Île-de-France (20 %), ainsi que dans les régions
frontalières de l’Alsace (17 %) et
de
la Lorraine (10 %).
Selon l’AHK, en
2012, la présence allemande en France se compose d’environ 2 800 entreprises
représentant 300 000 emplois et à la fin de 201, la Banque de France
estimait le stock de capitaux allemands à 47,8 milliards
d’euros.