Conseil national de l’industrie : réunion de crise du conseil national de l’industrie le 8 avril à Bercy, à l’initiative de Marc Ferracci, le ministre de l’Industrie, pour tenter d’élaborer une stratégie public-privée commune de réponse à la politique tarifaire agressive du président Donald Trump. Alors que le gouvernement français, l’Elysée en tête, appelle à une « réponse rapide et proportionnée » de Bruxelles tout en demandant aux dirigeants d’entreprise de faire preuve de « patriotisme » dans cette crise, les représentants des principales filières industrielles souhaitent plus que jamais une désescalade tout en étant conscients que celle-ci n’est pas encore d’actualité. « Chaque filière a évoqué ses enjeux, a confié à la presse, à l’issue de la réunion, Alexandre Saubot, le président de France Industrie. Tout le monde partage le même objectif d’une désescalade, mais chacun est conscient qu’il va sans doute être difficile d’atteindre ce résultat sans passer par une phase de bras de fer avec les Etats-Unis. »
Conseil présidentiel des partenariats internationaux (1) : les entreprises qui appellent de leur vœux une meilleure collaboration avec les services de l’Etat pour être davantage informées des opportunités des marchés liés aux projets de développement doivent sans tarder lire attentivement le relevé de conclusions du dernier conseil présidentiel des partenariats internationaux, qui concerne la politique d’aide au développement mais aussi la politique d’alliances stratégiques avec des pays étrangers. Ce document contient en effet des points qui seront également examinés lors du prochain conseil présidentiel pour le commerce extérieur annoncé pour mai. « Le déploiement de nos partenariats, notamment en matière d’infrastructure, concourt au programme européen Global Gateway, en ciblant les secteurs et les corridors les plus stratégiques pour les intérêts des Français » lit-on dans ce document. Compte tenu des retombées économique des projets dans lesquels s’impliquent des opérateurs ou des entreprises, « cette action fera aussi l’objet d’un examen par le Conseil présidentiel pour le commerce extérieur (CPCE) ». Concernant les différents instruments de soutien, ils se concentreront « sur les secteurs économiques dans lesquels l’offre française est présente et compétitive, dont les sept filières stratégiques identifiées en 2023 (santé, agriculture, transports, numérique, transition énergétique, ville durable et industries culturelles et créatives) et des secteurs d’avenir (minerais critiques, intelligence artificielle, géospatial notamment), en cohérence avec notre politique économique et industrielle ».
Conseil présidentiel des partenariats internationaux (2) : concernant les différents opérateurs publics et instruments de soutien financiers, ils sont appelés à davantage travailler ensemble. « Un travail sera mené, notamment dans la perspective du CPCE, pour renforcer la mobilisation conjointe des outils de soutien aux entreprises (comme les prêts du Trésor et l’aide à l’export de Bpifrance) et des outils de financement du Groupe AFD, ciblant les acteurs économiques français (startup, PME, ETI et grands groupes) susceptibles de se positionner sur des marchés à l’étranger financés par la France et par d’autres bailleurs de fonds » indique ainsi le relevé de conclusion. « Business France, Bpifrance et les services de la DG Trésor renforceront leur collaboration avec le Groupe AFD pour diffuser aux entreprises françaises, le plus en amont possible, ces opportunités de marchés et les appuyer dans la préparation des réponses aux appels d’offres et la mobilisation de financements ».
Accélérateur Néo Startups industrielles : Bpifrance a donné le coup d’envoi, le 8 avril, de la 8ème promotion de son programme accélérateur Néo Startups industrielles, visant à aider les jeunes pousses sélectionnées à « passer à l’échelle » pour commercialiser leur innovation. Cette promotion comte 25 d’entre elles triées sur le volet. Pour découvrir la liste, cliquez ICI.