CMA CGM : le géant français du transport et de la logistique continue à afficher une solide santé financière. Sur l’exercice 2024, son chiffre d’affaires consolidé a atteint 55,5 milliards de dollars, en hausse de 18,0% par rapport à 2023 « principalement porté par la performance des activités de transport maritime de conteneurs ». Le pôle transport maritime a généré 65,7 % du total, le pôle logistique, enrichi de l’intégration de Bolloré Logistics à Ceva Logistics, 33,2 %. Son bénéfice avant intérêts, impôts, dépréciation et amortissement (sigle anglais EBITDA) a atteint 13,4 Md USD, soit une marge d’EBITDA de 24,2%, en hausse de 5,1 points par rapport à l’année 2023. De quoi lui permettre « d’appréhender sereinement l’année 2025, qui s’annonce incertaine sur le plan géopolitique et sectoriel ». « En 2025, dans un environnement marqué par des tensions géopolitiques accrues et un niveau d’incertitude inédit, notre Groupe continuera de consolider ses positions : une flotte bas carbone en expansion, des infrastructures de pointe et des équipes préparées aux grands enjeux de demain », assure Rodolphe Saadé, P-dg du groupe, dans un communiqué.

Dassault Aviation : le groupe français d’aéronautique civil et militaire ne connaît pas la crise et les efforts annoncés de l’Europe pour augmenter ses capacités de défense face au revirement américain lui ouvre de nouvelles perspectives de croissance ainsi qu’à toute la filière. D’après son bilan financier pour 2024, publié début mars, le carnet de commande de Rafale est plein avec 220 unités, dont 56 pour la France et tout le reste pour l’export, pour 79 Falcon, le tout pour une valeur de plus de 43,2 milliards d’euros. En 2024, Dassault Aviation a livré 21 Rafale, dont 7 à l’export, et 31 Falcon.
KeeeX : Voici une nouvelle qui devrait réjouir les partisans de la digitalisation totale des opérations de financement du commerce internationale, qui ont la particularité de souvent nécessiter la production de documents. KeeeX, société française fondée en 2014 à Marseille par Laurent Henocque et éditeur de la première suite universelle pour la certification, le suivi et la vérification des fichiers et des processus métiers, vient d’annoncer que que l’Inpi (Institut national de la propriété intellectuelle) lui a délivré le brevet FR3145816 pour son nouveau procédé « d’établissement d’une liaison inviolable entre un fichier numérique et une donnée variable ». En d’autres termes, cette technologie rend « les fichiers inviolables tout en conservant leur caractère variable ». D’après le communiqué de l’entreprise, concrètement, KeeeX crée un lien bidirectionnel inviolable entre un fichier et le ou les registres qui tracent ses propriétés variables. A présent, l’entreprise compte bien « valoriser ce nouveau brevet pour se développer sur les marchés du Passeport Numérique des Produits (DPP), du Trade Finance, de l’Industrie et de l’IA ».
Mondu, Lemonway : Mondu, fintech allemande spécialisée dans les solutions de paiements B2B, et notamment de paiement différé dites « buy now pay later » pour les entreprises, annonce un partenariat stratégique avec la fintech française Lemonway, spécialiste des paiements sécurisés et conformes pour les marketplaces et plateformes de crowdfunding. Ce partenariat vise à répondre à la demande croissante pour des solutions de paiement plus efficaces et flexibles sur les marketplaces B2B, un marché estimé à plus de 350 milliards de dollars en 2024.
Memorist : filiale du groupe Mobilitas spécialisée dans l’archivage et la conservation du patrimoine, Memorist a accompagné le conglomérat mauricien Eclosia dans la création d’un musée dédié à la préservation du patrimoine photographique et audiovisuel de l’Île Maurice, basé sur la collection du Musée de la Photo. Le projet, soutenu financièrement par l’ambassade de France à Maurice, allie un centre d’archives et un espace muséal pour conserver et valoriser ce patrimoine. La société française a pour sa part installé une chaîne de numérisation pour le fonds photo Bréville et formé des archivistes locaux.
Pierre de Fontbelle, pierre de Limeyrat : l’Inpi vient d’homologuer deux nouvelles indications géographiques protégées soit la « pierre de Fontbelle » et la « pierre de Limeyrat », toutes deux localisées en Nouvelle Aquitaine. L’aire géographique de transformation définie dans le cahier des charges concerne les départements suivants : Charente (16), Charente-Maritime (17), Dordogne (24), Gironde (33), Lot (46), Lot-et-Garonne (47) et Vienne (86), à partir de pierres extraites sur le territoire de quelques communes du département de la Dordogne.