Business France : Où en est le processus de nomination du ou de la successeur(e) de Laurent Saint-Martin à la direction générale de Business France, vacant depuis plus de 4 mois ? Une seule certitude, l’une des quatre candidatures figurant dans la short-list n’est plus du tout d’actualité, celle de l’ancien député Louis Margueritte, qui a fait son entrée au cabinet du Premier ministre François Bayrou fin décembre. Reste en lice Gabriel Cumenge (DG Trésor), Victoire Vandeville (Elysée) et Marie-Cécile Tardieu, actuelle directrice déléguée de Business France en charge du pôle Invest. Cette dernière a été reçue le 28 janvier par le ministre délégué en charge du Commerce extérieur et des Français de l’étranger, en compagnie de Benoît Trivulce, directeur général par intérim de Business France. Rien n’a filtré. Une chose est certaine, le suspens va sans doute perdurer jusqu’à ce que le président de la République n’officialise son choix. Car les rumeurs vont bon train dans l’écosystème. Dernière en date, un nouveau nom aurait émergé, celle de l’actuel ambassadeur de France à Singapour, Benjamin Dubertret. Sous toute réserve…
Asia Centre, DS Avocats : forts du succès des conférences coorganisées ensemble ces deux dernières années sur l’évolution de l’Asie et du monde chinois, le cabinet d’avocats d’affaires DS Avocats et l’institut de recherche Asia Centre ont décidé de poursuivre cette collaboration. Ils lancent cette une nouvelle série de cinq conférences en 2025 sur le thème de « l’Asie multiple ». Au menu des thématiques : « l’automobile : opportunités et défis dans des marchés tels que l’Inde, la Thaïlande et le Vietnam » ; « Santé et agroalimentaire : Perspectives dans des économies émergentes comme la Malaisie et l’Indonésie » ; « Énergie : Croissance et transitions énergétiques dans la région, avec un focus sur les grands pays consommateurs » ; « Biotechnologies : Innovations et collaborations en Asie du Sud-Est et au-delà » ; « Aéronautique : Analyse des dynamiques régionales, notamment à Singapour et en Corée du Sud ». La première se tiendra en présentiel le 11 février, dans les locaux parisiens de DS Avocats.
Bpifrance : outre d’être le banquier public des entreprises, notamment les PME et ETI, Bpifrance est aussi devenu l’un de leur « conseiller en stratégie » privilégié. D’après un bilan publié par la banque publique cette activité « conseil/accompagnement », qui intègre toutes les activités non financières dont les programmes « accélérateur », s’est fortement développée ces dix dernières années. En 2024, le nombre de missions de conseil a atteint 8 669, en augmentation de 43 % par rapport à 2023. Dans le détail, 1 031 dirigeants ont rejoint un programme accélérateur, près de 30 000 apprenants ont été formés grâce aux 500 formations gratuites disponibles en ligne sur le site de Bpifrance Université, 3 000 dirigeants ont été formés en présentiel et enfin 517 contrat de volontariat territorial en entreprises ont été signés en 2024, permettant à autant d’entreprises de recruter des jeunes talents dans les territoires, tout en bénéficiant d’une aide financière.
Filière cosmétique : lors de la dernière réunion du comité de filière cosmétique, co-organisé par la Febea (Fédération des entreprises de beauté) et le pôle de compétitivité Cosmetic Valley, le 28 janvier à Bercy, en présence du ministre de l’Industrie et de l’énergie Marc Ferracci, les défis à l’international de cette filière phare à l’export ont notamment été évoqués. « Face à une concurrence mondiale accrue et un contexte international complexe, garantir la compétitivité d’un secteur, dont la France est leader, est une priorité », relate un communiqué commun des organisateurs. D’après les résultats d’un sondage effectué par la Febea et Cosmetic Valley, 75 % des dirigeants du secteur s’inquiètent des perspectives de la consommation et 30 % craignent que cette situation ait des répercussions sur leurs exportations. Deux priorités d’action sont mises en avant pour aider les acteurs de la filière à faire face : « accélérer la simplification réglementaire, à Paris comme à Bruxelles, afin de renforcer l’attractivité industrielle de la France et la compétitivité européenne », « protéger les entreprises des tensions liées aux divergences de politiques commerciales entre les États, singulièrement la Chine, les Etats-Unis et l’Europe » et enfin « soutenir la demande ». La filière, fortement exportatrice, est également dynamique en matière d’investissement et d’innovation. L’an dernier, en 2024, 19 nouveaux projets d’investissement ont été lancés, s’ajoutant à 19 autres initiés en 2023.
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