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En Afrique du Nord et au Moyen-Orient, quelles perspectives pour les entreprises françaises ?

Proposé par Bpifrance

L’Afrique du Nord et le Moyen-Orient sont des territoires sur lesquels Bpifrance est particulièrement actif, par le biais de partenariats avec différents financeurs, incubateurs d’entreprises et fonds d’investissement. Divers projets qui ont été évoqués lors de la dernière édition de l’événement Emerging Valley, qui s’est déroulé le 3 décembre dernier à The Camp, situé à Marseille et Aix en Provence. Retour d’expérience et perspectives avec Isabelle Bébéar, directrice des Affaires internationales et européennes et Mael Mbaye, directeur pour le Moyen-Orient, l’Afrique du Nord, la Turquie et l’Asie centrale, au sein de Bpifrance.

Quels ont été les temps forts de la dernière édition de l’événement Emerging Valley ?

Isabelle Bébéar : L’un des temps forts de cet événement était consacré à EuroQuity, la plateforme numérique de Bpifrance qui met en relation les entreprises innovantes avec leurs partenaires, financiers ou d’accompagnement, à l’échelle internationale. Il était important pour nous de mettre en avant notre plateforme, via laquelle nous travaillons beaucoup avec le Maroc, notamment avec Attijariwafa bank, qui a intégré ses clients marocains sur EuroQuity , en créant la communauté Attijari Business Link

Emerging Valley a également été l’occasion d’évoquer certains de nos partenariats avec des entités comme OST (Open Startup).un accélérateur de start-up tech africaines. Notre ambition commune est accélérer leur développement et l’implantation en France de celles qui le souhaitent et d’accroitre les synergies entre nos écosystèmes français et africains.

Maël Mbaye : Concernant les activités d’export de Bpifrance, je citerai pour ma part deux temps forts : le premier consacré à l’implantation des entreprises françaises dans les pays du pourtour méditerranéen, et leurs stratégies pour y parvenir – y compris en matière de transition énergétique et d’innovation. Le second, focalisé sur les activités liées au Fonds Maghreb, qui a pour but d’accélérer le développement des entreprises françaises au sein des trois pays maghrébins.

Quels sont les dispositifs mis en place par Bpifrance pour accompagner les entreprises sur cette zone ?

Maël Mbaye : Toujours à propos du Fonds Maghreb, il s’agit d’un dispositif qui vise à accompagner, d’ici à 2027, les entreprises ayant un projet d’investissement dans un pays maghrébin Pour les accompagner, nous avons donc mis en place un large continuum de solutions, recouvrant la structuration de la stratégie, l’approche marché, l’évaluation des risques… En complément de cela, nous proposons également des dispositifs de financement pour accompagner les entreprises dans leur stratégie d’implantation – afin d’assurer un ancrage local et fournir un filet de sécurité, par des partenariats avec des sociétés maghrébines – et des solutions de crédit-export.

Aujourd’hui, nous percevons un fort intérêt des écosystèmes maghrébins pour des collaborations avec les ETI et PME françaises. Nous observons en effet de nombreux constats et projets communs entre les deux rives de la Méditerranée, particulièrement sur des sujets de transition énergétique (décarbonation des tissus industriels, hydrogène vert, avancées dans les énergies éoliennes et solaires…) ou de santé.

Isabelle Bébéar : Depuis plusieurs années, Bpifrance est également très actif via les deux fonds franco-africains gérés par l’équipe de gestion : AfricInvest d’une part et Amethis d’autre part. Ces fonds investissent dans des PME françaises qui souhaitent se développer en Afrique. Ils sont capables d’accompagner les entreprises grâce à leurs bureaux présents sur le continent. Notons que l’Afrique du Nord est un territoire particulièrement attractif pour les entreprises françaises. Je rappellerai aussi que, depuis plus de vingt ans, Bpifrance investit en Afrique et connecte les entreprises africaines avec des clients français, toujours dans cette optique de développer des coopérations.

Proposez-vous par ailleurs des dispositifs similaires au Moyen-Orient ?

Maël Mbaye : Sur cette zone, nous épaulons également les entreprises françaises qui ont des projets d’investissement et d’implantation. Notre objectif premier est le financement des contrats commerciaux  par le biais de nos solutions de crédit-export ou d’assurance-export  A l’heure actuelle, les Emirats arabes unis, le Qatar ou l’Arabie Saoudite sont des zones particulièrement actives.

Il y a peu, nous avons également lancé un dispositif grâce auquel nous faisons se rencontrer et « matcher » des exportateurs français et des entreprises au Proche ou Moyen-Orient. Ce programme « Connect » vise à évaluer et qualifier les opportunités commerciales pour nos clients, ainsi que nos partenaires.. Dans ce cadre, nous avons conclu un accord avec le Fonds souverain saoudien (PIF) d’ici à 2032. L’objectif : accompagner les entreprises françaises amenées à  se positionner sur les principaux projets portés par la Vision 2030 en Arabie Saoudite, réunissant notamment les principaux donneurs d’ordre saoudiens, en charge de la Coupe du monde 2034. C’est une initiative que nous avons également lancé au Maroc avec l’Office Chérifien des Phosphates lors de la visite présidentielle en octobre dernier, et que nous allons dupliquer dès janvier dans le cadre des projets de la Coupe du monde 2030.

Isabelle Bébéar : Ces différents dispositifs suivent le développement et la diversification des économies des pays du Golfe. Pour les entreprises françaises, c’est un vrai tapis rouge qui est déroulé ; c’est aussi une porte ouverte sur ce vaste marché et potentiellement d’autres, plus à l’Est.

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