French Mining Solutions : c’est le nom du nouveau consortium de PME industrielles françaises porté par Stratexio et il commence à faire parler de lui. Créé en avril 2024, French Mining Solutions compte à ce jour 10 entreprises membres, aux expertises complémentaires : Bonet, Choquenet, Geolinks, Giron, Huchez, Novair, Precia Molen, Proconect, SBF Fonderie, Sotres. Le pilotage du consortium est assuré par Eric Maricot, de Sarexeo, en partenariat avec le pôle de compétitivité Avenia, et son objectif affiché est « de promouvoir une offre de produits et services auprès de l’industrie minière au niveau mondial ». Le consortium commence à communiquer en tant que tel et dans un communiqué publié le 30 septembre, il annonce que certains de ses membres exposeront du 2 au 4 octobre sur le salon des industries extractives, la SIM, qui rassemble plus de 360 exposants du secteur au Palais des congrès de Dijon.
Astek : ce groupe français d’ingénierie spécialiste du conseil en matière de technologies vient d’annoncer deux acquisitions stratégiques qui lui permettent de donner un coup d’accélérateur à son développement international : Decskill au Portugal et Aspire en Jordanie. Elles « apportent au groupe plus de 1 000 talents supplémentaires, élargissant ses expertises et renforçant considérablement ses capacités nearshore et offshore pour répondre aux besoins croissants de ses clients dans le monde » précise un communiqué du groupe. Basé à Lisbonne, Decskill est un fournisseur de solutions IT spécialisé dans l’externalisation et la transformation numérique qui emploie 640 collaborateurs répartis entre le Portugal et l’Espagne, et génère un chiffre d’affaires annuel de plus de 30 millions d’euros grâce à des contrats à long terme avec de grands comptes. Quant à Aspire, cette société basée à Amman est spécialisée dans l’ingénierie logicielle, les services cloud, le DevOps et le conseil en transformation digitale. Elle emploie plus de 350 consultants pour un chiffre d’affaires prévisionnel de près de 20 millions de dollars en 2024. Elle apporte à Astek une nouvelle capacité de livraison offshore, élargissant ainsi son portefeuille de clients aux Etats-Unis, tout en renforçant la présence du groupe au Moyen-Orient.
Yumgo : la startup française spécialiste des solutions à base d’ingrédients végétaux pour remplacer les œufs continue sa montée en puissance. Elle vient de remporter le grand prix des produits surgelés du Sial innovation et compte bien présenter sa gamme lors du prochain Salon international de l’alimentation (Sial) du 19 au 23 octobre prochain, qui fête cette année son soixantième anniversaire sur le thème de l’innovation. Après avoir reçu de nombreux prix d’innovation (European Plant en 2019, Snacking d’Or en 2020, Sial en 2022, Sirrha en 2022, RestauCo 2024…), les produits Yumgo sont aujourd’hui utilisés dans plus de 10 pays par des industriels, précise un communiqué de la jeune pousse. Yumgo, qui s’est rapidement développée à l’international, notamment au Royaume-Uni et au Japon, « est en phase de s’imposer comme le leader européen des alternatives végétales aux œufs et vient de lever 3 millions d’euros en juillet 2024 auprès de Blast. Club, Bpifrance Amorçage Industriel, 50 Partners et des BAs de premier plan » complète-t-elle.
DHL Express : le groupe de transport express a prévu de dévoiler à la presse, début novembre, les détails de son grand son projet de nouvelle plateforme sur l’aéroport de Lyon-Saint Exupéry, considéré comme « un investissement majeur pour l’entreprise sur le plan national et régional ». Ce nouveau site doté d’un entrepôt de 13 000 m2, sera opérationnel en juillet 2025. Il représente un investissement de121 millions d’euros, le plus important réalisé en France par le groupe allemand après son hub de Roissy CDG. Pour l’expressiste allemand, il s’agit de répondre à une demande croissante dans la région Rhône-Alpes : son activité a progressé de 8 % par an sur les 5 dernières années. Idéalement positionné au carrefour des axes Europe du sud (Italie, Espagne), Europe centrale (Suisse, Autriche, Allemagne) et Europe du nord (UK, Belgique et Pays-Bas), le site sera doté d’une chaine de tri avec une capacité de traitement de 17 500 pièces par heure.